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I. EXEMPLES ET RÉSULTATS GÉNÉRAUX

  1. Un premier exemple

    1. l'équation différentielle en question est: $ (\mathcal{E}%
_{f_{1}}):y^{\prime }-y=-e^{x}$, dont la solution s'écrit $ y=y_{H}+y_{0}$$ y_{H}$ solution générale de l'équation homogène: $ (%
\mathcal{EH}):y^{\prime }-y=0$ et $ y_{0}$ solution particulière de $ (%
\mathcal{E}_{f_{1}}).$ On a $ y_{H}(x)=\lambda e^{x}$ et à l'aide de la méthode de la variation de la constante, on pose $ y_{0}(x)=\lambda
(x)e^{x}$ , on injecte cette solution dans l'équation et on trouve $ %
\lambda ^{\prime }(x)=-1$, d'où $ y_{0}(x)=-xe^{x}.$ Donc $ %
y(x)=(-x+\lambda )e^{x}.$ Cette équation ne possède aucune solution bornée au voisinage de $ +\infty $.

      1. De même on a: l'équation différentielle en question est: $ (%
\mathcal{E}_{f_{\alpha }}):y^{\prime }-y=-e^{\alpha x}$, dont la solution s'écrit $ y=y_{H}+y_{0}$$ y_{H}$ solution générale de l'équation homogène: $ (\mathcal{EH}):y^{\prime }-y=0$ et $ y_{0}$ solution particulière de $ (\mathcal{E}_{f_{\alpha }}).$ On a $ %
y_{H}(x)=\lambda e^{x}$ et à l'aide de la méthode de la variation de la constante, on pose $ y_{0}(x)=\lambda
(x)e^{x}$ , on injecte cette solution dans l'équation et on trouve $ \lambda ^{\prime
}(x)e^{x}=-e^{\alpha x}$, d'où $ y_{0}(x)=-\frac{1}{\alpha -1}e^{\alpha
x}.$ Donc $ y(x)=-\frac{1}{\alpha -1}e^{\alpha x}+\lambda e^{x}$.
      2. Donc une condition nécessaire et suffisante sur $ \alpha $ pour que cette équation admet des solutions bornées au voisinage de $ +\infty $ est que $ \alpha <0$, en prenant $ \lambda =0$ mais cette solution n'est pas bornée sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $.
  2. Résultats généraux

    1. L'ensemble des solutions de l'équation différentielle $ (\mathcal{E}%
_{f})$ est un espace affine de dimension 1.
    2. Soit $ y$ une solution de l'équation différentielle $ (\mathcal{E}%
_{f})$, donc $ (y(x)e^{-x})^{\prime }=(y^{\prime
}(x)-y(x))e^{-x}=-f(x)e^{-x} $ , d'où $ y(x)e^{-x}=\lambda
-\int_{0}^{x}e^{-t}f(t)\ dt$ et donc $ y=y_{\lambda }:x\longmapsto e^{x}\Big(%
\lambda -\int_{0}^{x}e^{-t}f(t)\ dt\Big),\quad \lambda \in \ensuremath{\mathbb{R}} .$
    3. Si on suppose que la solution $ y_{\lambda }$ est bornée au voisinage de $ %
+\infty $, alors $ \lambda -\int_{0}^{x}e^{-t}f(t)\ dt=y_{\lambda }(x)e^{-x}%
\underset{x\rightarrow +\infty }{\rightarrow }0$ et donc l'intégrale $ \ds \int_{0}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt$ est convergente et vaut $ \lambda $.
    4. L'équation différentielle $ (\mathcal{E}_{f})$ peut avoir au maximum une solution bornée au voisinage de $ +\infty $, en prenant $ \lambda
=\int_{0}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt$, à condition que l'intégrale $ \ds \int_{0}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt$ soit convergente.
      1. Pour tout réel $ x$, on a: $ \quad \ds
Y_{f}(x)=e^{x}\Big(\lambda _{f}-\int_{0}^{x}e^{-t}f(t)\ dt\Big)=e^{x...
...\int_{0}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt\Big)%
=e^{x}\int_{x}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt$.
      2. La solution $ Y_{f}$ n'est pas nécessairement bornée au voisinage de $ %
+\infty $ si on prend par exemple $ f(t)=e^{\frac{t}{2}}$, dans ce cas $ %
Y_{f}(x)=2e^{\frac{x}{2}}\underset{x\rightarrow +\infty }{\rightarrow }%
+\infty $

      1. Si $ f$ est bornée par une constante $ M$, alors $ \vert\int_{x}^{+\infty
}e^{-t}f(t)\ dt\vert\leqslant \int_{x}^{+\infty }e^{-t}\vert f(t)\vert\ dt\leqslant
M\int_{x}^{+\infty }e^{-t}dt=Me^{-x}$, donc l'intégrale $ %
\int_{x}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt$ est bien définie donc $ %
Y_{f}(x)=e^{x}\int_{x}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt$ est bien définie et bornée aussi par $ M$, comme l'équation admet au maximum une solution bornée alors c'est l'unique solution bornée, sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $, de l'équation différentielle $ (\mathcal{E}_{f})$.
      2. Si $ f$ tend vers 0 en $ +\infty $, alors $ \forall \varepsilon >0\quad
\exists A>0$ tel que $ \forall x\in \ensuremath{\mathbb{R}} :x>A\Rightarrow \vert f(x)\vert<\varepsilon $. Ainsi $ \forall x>A$ on a: $ \vert f(t\vert<\varepsilon $. $ \forall t\geq x$ donc $ %
\vert Y_{f}(x)\vert=\vert e^{x}\int_{x}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt\vert\leq
e^...
...rt f(t)\ \vert dt\leq \varepsilon
e^{x}\int_{x}^{+\infty }e^{-t}dt=\varepsilon $, d'où $ Y_{f}$ possède aussi une limite nulle en $ +\infty $.
      3. Si maintenant $ f$ tend vers 0 en $ -\infty $, alors $ \forall \varepsilon
>0\quad \exists A<0$ tel que $ \forall x\in \ensuremath{\mathbb{R}} :x<A\Rightarrow
\vert f(x)\vert<\varepsilon .$ Ainsi $ \forall x<A$ on a: $ \vert f(t\vert<\varepsilon $. $ %
\forall x\leq t\leq A$, donc $ \vert Y_{f}(x)\vert=\vert e^{x}\int_{x}^{+\infty
}e^{-t}f(t)\ dt\vert\leq e^{x...
...}e^{-t}\vert f(t)\ \vert dt+e^{x}\int_{A}^{+\infty }e^{-t}\vert f(t)\
\vert dt$, or $ e^{x}\int_{A}^{+\infty }e^{-t}\vert f(t)\ \vert dt\rightarrow 0$ quand $ %
x\rightarrow -\infty $, car $ \int_{A}^{+\infty }e^{-t}\vert f(t)\ \vert dt$ est une constante qui ne dépond pas $ x$ et $ e^{x}\int_{x}^{A}e^{-t}\vert f(t)\
\vert dt\leq e^{x}\int_{x}^{A}e^{-t}\varepsilon dt=\varepsilon
e^{x}(e^{-x}-e^{-A})=\varepsilon (1-e^{x-A})\leq \varepsilon $, et donc $ %
Y_{f}$ possède une limite nulle en $ -\infty $.
  3. Un autre exemple

    1. $ \ds\sum_{n\soe0}\vert u_{n,p}(x)\vert=\frac{1}{(2p+1)!}\sum_{n\soe0}\frac{%
((2p+2)x)^{n}}{n!}=\frac{e^{(2p+2)x}}{(2p+1)!}$ finie $ \ds\sum_{p\soe 0}\sum_{n\soe0}\vert u_{n,p}(x)\vert=\sum_{p\soe0}\frac{e^{(2p+2)x}}{(2p+1)!}%
=e^{x}\sum_{p\soe0}\frac{(e^{x})^{2p+1}}{(2p+1)!}=e^{x}sh(x)$ aussi finie et donc, pour tout réel $ x$, la suite double $ \big(u_{n,p}(x)\big)%
_{(n,p)\in \N^{2}}$ est sommable.
    2. Le rayon de convergence de la série entière $ \ds\sum_{n\soe0}a_{n}%
\frac{x^{n}}{n!}$, est alors infinie et sa somme est $ \sum_{p\soe0}\sum_{n\soe0}u_{n,p}(x)=\sum_{p\soe0}\sum_{n\soe0}(-1)^{p}\frac{(2p+2)^{n}}{(2p+1)!}%
\frac{x^{n}}{n!}=$

      $ \sum_{p\soe0}\frac{(-1)^{p}}{(2p+1)!}\sum_{n\soe0}\frac{((2p+2)x)^{n}}{n!}%
=\...
...}=e^{x}\sum_{p\soe0}\frac{%
(-1)^{p}(e^{x})^{2p+1}}{(2p+1)!}=e^{x}\sin (e^{x}).$

    3. l'intégrale $ \ds\int_{0}^{A}e^{-t}u(t)\ dt=\int_{0}^{A}$ $ \sin
(e^{t})dt=\int_{1}^{B=e^{A}}\frac{\sin (x)}{x}dx$ est alors une intégrale classique convergente car de même nature que la série alternée $ \sum \frac{(-1)^{k}}{k}$. On a effectué le changement de variable $ x=e^{t}.$

    4. Pour tout réel $ x$, on a: $ \ds\int_{x}^{+\infty }e^{-t}u(t)\
dt=\int_{e^{x}}^{+\infty }\frac{\sin \theta }{\theta }\ d\theta $ en effectuant le changement de variable $ \theta =e^{t}.$
    5. $ Y_{u}(x)=e^{x}\int_{x}^{+\infty }e^{-t}u(t)\ dt$ est déja bornée en $ +\infty $ car $ \ds\int_{0}^{A}e^{-t}u(t)\ dt$ converge, il reste donc à l'étudier en $ -\infty $. faisons une intégration par partie dans l'intégrale $ \vert\int_{e^{x}}^{+\infty }\frac{\sin \theta }{\theta }\
d\theta \vert=\vert...
...{e^{x}}+\int_{e^{x}}^{+\infty }\frac{1}{\theta ^{2}}\
d\theta =\frac{2}{e^{x}}$, d'où $ \vert Y_{u}(x)\vert=\vert e^{x}\int_{x}^{+\infty
}e^{-t}u(t)\ dt\vert=\vert e^{x}\int_{e^{x}}^{+\infty }\frac{\sin \theta }{\theta }\
d\theta \vert\leq 2$ donc la solution $ Y_{u}$ de l'équation différentielle $ (\mathcal{E}_{u})$ est bornée sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $.
II. CAS D'UNE FONCTION INTÉGRABLE

A- Cas où f est intégrable sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $


  1. La fonction $ G$ est continue, car primitive, bornée et tend vers 0 en $ -\infty $ car $ f$ intégrable sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $.
  2. $ f$ est intégrable sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $, donc sa limite en $ +\infty $ ne peut qu'être finie et donc $ f$ ne peut qu'être bornée par une constante $ %
M$, d'où $ \forall A\geq x$, on a: $ \int_{x}^{A}e^{-t}\vert f(t)dt\vert\leq Me^{-x}
$. Donc, pour tout réel $ x$, la fonction $ t\longmapsto e^{-t}f(t)$ est intégrable sur $ [x,+\infty \lbrack $.
  3. Et dans ce cas: $ \qqs x\in \ensuremath{\mathbb{R}} ,\quad \left\vert Y_{f}(x)\right\vert
=\vert...
...{x}^{+\infty }e^{-x}\vert f(t)\vert\
dt=\int_{x}^{+\infty }\vert f(t)\vert\ dt$, donc $ Y_{f}$ est bornée sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $ par $ \int_{-\infty }^{+\infty }\vert f(t)\vert\ dt$ et tend vers 0 en $ +\infty $ car $ %
\int_{x}^{+\infty }\vert f(t)\vert\ dt$ tend vers 0 en $ +\infty $.
  4. D'autre part $ \qqs x\in \ensuremath{\mathbb{R}} ,\quad Y_{f}(x)=e^{x}\int_{x}^{+\infty
}e^{-...
...}^{t\rightarrow +\infty }+e^{x}\int_{x}^{+\infty
}e^{-t}G(t)\ dt=-G(x)+Y_{G}(x)$

    car $ \ds\lim_{t\rightarrow +\infty }e^{-t}G(t)=0$, puisque $ G$ est bornée et donc $ Y_{f}$ tend vers 0 en $ -\infty $ car $ G$ et $ Y_{G}$ tendent vers 0 en $ -\infty $.

  5. On a $ f$ intégrable $ \ensuremath{\mathbb{R}} \Rightarrow \vert$ $ f\vert$ intégrable $ \ensuremath{\mathbb{R}} $, donc de façon pareille on montre que la solution $ Y_{\vert f\vert}$ de l'équation différentielle $ (\mathcal{E}_{\vert f\vert})$ est bornée et tend vers 0 en $ \pm
\infty $.
  6. On a: $ Y_{\vert f\vert}(t)=Y_{\vert f\vert}^{\prime }(t)+\vert f(t)\vert$, or $ Y_{\vert f\vert}^{\prime }$ intégrable car $ Y_{f}$ tend vers 0 en $ \pm
\infty $ et $ \vert f\vert$ intégrable donc $ Y_{\vert f\vert}$ intégrable sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $ et par suite $ Y_{f}$ est aussi intégrable sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $ puisque $ \vert Y_{f}\vert\leq Y_{\vert f\vert}$.
  7. Effectuons une intégration par parties, donc: $ \int_{-\infty }^{+\infty }Y_{f}(x)\
dx=\int_{-\infty }^{+\infty }e^{x}\int_{x...
...\int_{-\infty }^{+\infty
}e^{x}e^{-x}f(x)dx=\int_{-\infty }^{+\infty }f(x)\ dx,$ car $ %
\lim_{x\rightarrow -\infty }e^{x}\int_{x}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt=0$, puisque la la fonction $ t\longmapsto e^{-t}f(t)$ est intégrable et $ %
\vert e^{x}\int_{x}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt\vert\leq \int_{x}^{+\infty }\vert f(t)\vert\
dt\rightarrow 0$ quand $ x\rightarrow +\infty $
  8. $ \qlq (f,g)\in E^2,\quad\qlq \lambda\in\ensuremath{\mathbb{R}} $, on a: $ \Phi(f+\lambda g)(x)=Y_{f+\lambda g}(x)=\int_{x}^{+\infty }e^{-t}(f(t)+\lambda...
...{x}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt=Y_f(x)+\lambda Y_g(x)=\Phi(f)(x)+\lambda\Phi(g)(x)$, d'où
    $ \Phi(f+\lambda g)=\Phi(f)+\lambda\Phi(g)$ et par suite $ \Phi$ est linéaire, de plus d'aprés les questions précédentes si $ g$ est une fonction réelle continue et intégrable sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $, alors $ Y_g=\Phi(g)$ l'est aussi, donc $ \Phi:g\longmapsto Y_g$ est un endomorphisme de $ E$, d'autre part:
    $ N_1(Y_g)=\int_{-\infty}^{+\infty}\vert Y_g(t)\vert\ dt\ioe \int_{-\infty}^{+\infty}Y_{\vert g(t)\vert}\ dt=\int_{-\infty}^{+\infty}\vert g(t)\vert\ dt=N_1(g)$, d'où $ \Phi$ est continue avec $ \ds\Vert\Phi\Vert=\sup_{g\neq 0}\frac{N_1(\Phi(g))}{N_1(g)}\ioe 1$, de plus, pour $ g\soe 0$ on a: $ Y_g\soe 0$, d'où $ N_1(Y_g)=\int_{-\infty}^{+\infty}Y_g(t)\ dt=\int_{-\infty}^{+\infty}g(t)\ dt$, d'où $ \ds\Vert\Phi\Vert\soe 1$ et donc $ \ds\Vert\Phi\Vert=1$.

B- Cas où l'intégrale de $ f$ sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $ converge


  1. La fonction $ F$ est continue sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $, car c'est une primitive, et en plus admet une limite nulle en $ +\infty $ par construction de $ F$ et une limite finie en $ -\infty $ car l'intégrale converge, donc bornée et tend vers 0 en $ %
+\infty $.
  2. Même raisonnement que celui de la question II.A.4) En déduire que la solution $ Y_f$ de l'équation différentielle $ (%
\mathcal{E }_f)$ est bornée et tend vers 0 en $ +\infty $.
  3. Ainsi on a: $ Y_f=F-Y_F$, or $ F$ bornée et tend vers 0 en $ -\infty $, donc $ Y_F$ aussi et donc $ Y_f$ vérifie la même chose.
  4. Même raisonnement que celui de la question II.A.7).

III. CAS D'UNE FONCTION PÉRIODIQUE

  1. $ f$ est $ 2\pi$-périodique continue, donc bornée sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} $, d'où $ Y_f$ aussi, or l'équation différentielle $ (\mathcal{E }_f)$ possède au maximum une solution bornée qui est donc la fonction $ Y_f$.
  2. On effectue le changement de variable $ u=t-2\pi$ donc $ \ds y_{F }(x+2\pi)=e^{x+2\pi}\int_{x+2\pi}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt=e^{x+2\pi}...
...^{+\infty }e^{-t-2\pi}f(t-2\pi)\ dt=e^x\int_{x}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt=Y_f(x)$, donc $ Y_f$ est $ 2\pi$-périodique et de classe $ \mathcal{C}^1$, comme produit de deux fonction de classe $ \mathcal{C}^1$.
  3. Les coefficients de FOURIER complexes de $ Y_f$ sont donnés par la formule:
    $ \ds\qlq k \in\ensuremath{\mathbb{Z}} :\quad c_k(Y_f)=\frac{1}{2\pi}\int_0^{2\p...
...t_{0}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt\right) +\frac{c_k(f)}{1-ik}= \frac{c_k(f)}{1-ik}$ car
    $ \ds e^{2\pi}\int_{2\pi}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt=\int_{0}^{+\infty }e^{-t}f(t)\ dt$ en effectuant le changement de variable $ u=t-2\pi$ et utilisant le fait que $ f$ est $ 2\pi$-périodique. D'où $ \ds\qlq k \in\ensuremath{\mathbb{Z}} :\quad c_k(Y_f)=\frac{c_k(f)}{1-ik}$.

    1. Pour tout $ n\in\N$, on a: $ c_k(f_n)=\dfrac{c_k(f_1)}{(1-ik)^{n-1}}$.
    2. Parceque $ Y_f$ de calsse $ C^1$ bornée.
    3. $ \ds\sum_{k\in\N}\Big(%
\vert c_{-k}(f_1)\vert+\vert c_k(f_1)\vert\Big)=M\sum_{k\in\N}\Big(%
\frac{\vert c_{-k}(f_1)\vert+\vert c_k(f_1)\vert}{M}\Big)$ est finie car c'est la série de FOURRIER de $ f_1$ en $ x_0$ $ \ds M=\vert f_1(x_0)\vert=\max_{x\in\ensuremath{\mathbb{R}} }\vert f_1(x)\vert$ .
    4. D'aprés le théorème de DIRICHLET, on a: $ \ds\qql n\in\N^*,\quad \qqs x\in\ensuremath{\mathbb{R}} ,\quad \vert f_n(x)-c_...
...-1}\ \sum_{k=1}^{+\infty}\Big(\vert c_{-k}(f_1)\vert+\vert c_k(f_1)\vert%
\Big)$ car $ \vert 1+ik\vert=\sqrt{1+k^2}\soe 2$ et $ \vert 1-ik\vert=\sqrt{1+k^2}\soe 2$. de plus $ c_0(f_n)=c_0(f)$ d'où le résultat.

    5. Le mode de convergence de la suite $ (f_n)_{n\in \N}$ est le même que celui de la suite géometrique $ \left( \frac{1}{%
\sqrt{2}}\right)^{n-1}$

FIN DE L'ÉPREUVE




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smail 2005-04-21