suivant: À propos de ce
Exemples d'utilisation du théorème de
Courant-Fischer
Partie
A- Étude d'une matrice
-
.
Donc pour tout couple d'éléments de
, on a:
et Tr
.
- La -ème colonne de est .
- On sait que le rang d'une matrice est égal à celui de ses colonnes, or toutes les colonnes de sont proportionnelles à , donc leur rang vaut 1, d'où rg.
- rg
, donc n'est pas inversible en particulier 0 est une valeur propre de , d'autre part
d'où le sous-espace propre associé est égale à
. Sa dimension est car c'est un hyperplan de
puisque c'est le noyau de la forme linéaire non nulle
.
-
, donc est une autre
valeur propre de avec est un vecteur propre, et dont la dimension du sous-espace propre associé ne peut pas dépasser 1, puisque déjà celui associé à 0 est de dimension , donc sa dimension est 1, engendré par .
- La matrice est orthogonalement semblable à la
matrice diagonale
, car les sous-espaces associée respectivement aux valeurs propres et 0 sont Vect et
=Vect
de dimension 1 et
B- Théorème de Courant-Fischer
- Parceque toute matrice symétrique est diagonalisable dans une base orthonormée.
-
, pour tout
car
.
-
, donc
, d'où
et
.
- On a
, d'où
, donc
, d'où
et
, d'autre part
, d'où
et
d'où
.
Donc:
et
.
- Soit
,
et
, d'où
, d'où
or
et
, d'où
- Supposons
, alors
, impossible puisque
est un de
qui est de dimesnion , d'où
et par suite
.
-
et
, d'où
.
- D'aprés 5.) on a:
et
, d'où
, et d'aprés 6.b)
, d'où
, d'où l'égalité.
- L'application
est continue sur n,1
en tant que produit scalaire de deux fonctions continues car linéaires
et
et on en déduit la continuité de
l'application sur
car rapport de deux fonctions continues
et
avec un dénominateur qui ne s'annulle jamais.
- Soient et deux éléments de
, on cherche à les relier par un chemin qui ne passe pas par l'origine.
- 1èr cas
alors le chemin
fera bien l'affaire.
- 1èr cas
, on se fixe un élément
tel que: et
, on relie alors à puis à .
D'où l'ensemble
est connexe
par arcs et l'image de l'application est aussi un ensemble connexe par arcs de
, donc un intervalle car les seuls connexes par arcs de
sont ses intervalles.
- D'aprés ce qui précède
est un intervalle, or
et
. D'où
Partie
- Soit une matrice symétrique réelle d'ordre .
supposons definie positive et soit une valeur propre de et un vecteur propre associé, alors
d'où
Inversemnt, supposons admet deux valeurs propres
et , comme est symetrique alors elle orthogonalement diagonalisable, c'est à dire inversible telle que
, d'où
on a:
où
car , d'où est définie positive.
Conclusion: est définie positive si et seulement si ses valeurs propres sont
strictement positives.
- est définie positive, donc pour
on a: d'autre part
car c'est le produit des valeurs propres de .
- Tout calcul fait:
. Donc est définie positive.
- Montrer que
car projecteur orthogonal sur et et de même
or est symétrique d'où
, donc
, et alors est un endomorphisme autoadjoint de .
- Soit
base propre orthonormée de associée à dont les valeurs propres sont
, pour tout
on pose:
, comme précédement on montre que
, or
et
, d'où
.
- Soit
.
- Supposons
, donc
, impossible puisque est un de
qui est de dimension d'où
.
-
, donc
, or , d'où
et donc
, en particulier
, d'où
- En passant au dans l'inégalité précèdente et en utilisant le théorème de Courant-Fischer à gauche pour et à droite pour et vu que est de dimension et de dimension , on conclut que
.
- n'est autre que la matrice de , elle est
symétrique car est auto-adjoint.
- Application directe de ce qui précède on a
puisque les sont aussi valeurs propres de .
- Si la matrice est définie positive, alors toutes ses valeurs propres sont strictement positives il en sera de
même pour les valeurs propres de la matrice , or est symétrique donc orthogonlement diagonalisable, d'où inversible telle que
, d'où
on a:
où
car , d'où est définie positive.
- Si est définie positive alors toutes les matrices sont aussi définie positive d'aprés la question précèdente, donc leurs déterminants sont tous strictement positifs.
- Le résultat est déja vérifié pour .
Supposons le resultat vrai pour , on peut donc déjà affirmer que est définie positive, d'où
, en particulier
, or
, d'où
, ainsi est une matrice symétrique dont toutes les valeurs propres sont strictement positives, donc définie positive.
- Un exemple d'utilisation :
- Montrer que, pour tout , la matrice est
symétrique définie positive.
- En déduire que la matrice
car , d'où est définie positive.
Partie A- Une deuxième application
-
on a:
d'où
d'où
et donc
, d'autre part,
on a:
, en passant une première fois au max sur
puis une deuxième fois au min sur
on obtient l'autre égalité d'où pour tout
, on a:
- D'aprés la question précèdente on a:
, d'où
, montrons alors que
, en effet est symétrique, donc diagonalisable dans une base orthonormale,
associée aux valeurs propres
, d'où
, et
on a
, d'où
en particulier
, d'où
, d'autre part
et
, d'où
d'où l'égalité.
- Soit
, on cherche
tel que: , en effet:
, si on prend
, alors
, ainsi toutes les valeurs propres de qui est symétrique sont strictement positives, d'où est définie positive.
B- Une dernière application
- Les matrices et sont orthogonales, d'où
et
, d'où
, d'où la matrice est orthogonale.
- Simple calcul, en utilisant les relations:
et
- On a
, donc
jouera le rôle de et
celui de , dont les valeurs propres sont et
.
- C'est un résultat du cours puisque la matrice est orthogonale.
- le coefficient d'indice de s'obtient en faisant le produit scalaire de la -ème ligne de avec la -ème colonne de , donc ce coefficient est
Soit
alors
.
- De manière analogue on a:
.
Ainsi
.
- Choisir
tel que: avec .
FIN DE L'ÉPREUVE
suivant: À propos de ce
smail
2005-04-21