Au voisinage de 0: On sait que
, donc
intégrable au voisinage de 0.
Au voisinage de : On sait que
, donc
intégrable au voisinage de .
, trés evident.
Posons: , donc:
.
L'application:
est continue sur
en tant que somme, rapport de fonctions continue, qui ne s'annule pas. En on a:
continue, donc est continue sur
.
D'autre part: pour
on a:
qui est continue, intégrable sur
, donc est continue sur
.
Pour
on a:
continue, intégrable sur
. Donc est de classe
sur
, avec
.
D'aés le raisonnement fait dans la question précédente, on a:
, donc
, or
, d'où et donc
.
Si , alors
, donc
.
Si , alors
, donc:
.
Conclusion:
.
Au voisinage de 0: on sait que
, d'où
intégrable au voisinage de 0, donc
est intégrable sur .
Posons
, on a
, donc le rayon de convergence de la série
est égal à 1, dont la somme est
, puisqu'il s'agit de son développement en série entière.
Pour
fixé, on vérifie faciulement que la série
est une série alternée, donc vérifie le critère spécial, en prticulier la majoration du reste par son 1ér terme, donc
, donc le reste converge uniformément vers 0, et par suite la convergence de la série sur est uniforme.
Deuxième partie
est de classe
, en tant que primitive de qui est continue.
On a
pour , donc est continue sur
.
Pour , le théorème des accroissement finie, donc
avec compris entre 0 et , d'où
car et continue, donc est continue sur
, autrement dit
.
tel que: , donc pour on a:
La réciproque est fausse, prenons pour contre-exemle la fonction
, on a:
quand
, alors que
n'existe pas.
tel que: , donc
Donc
.
Dans on va utiliser une intégration par partie, en posant , donc , d'où:
.
est intégrable sur
, donc
admet une limite finie en , d'aprés la question 1.2) admet aussi la même limite en , or
, donc
.
La réciproque n'est pas toujours vraie, prenons pour contre-exemple
, non intégrable au voisinage de 0, car
, alors que
, quand
.
et , donc
.
D'autre part: en utilisant l'inégalité de Cauchy-schwarz pour 1 et , on aura:
.
On aura égalité, s'il y a égalité dans l'inégalité de Cauchy-schwarz pour 1 et , donc s'ils sont proportionnels, c'est à dire est constante.
Il est clair que
, n'oubliez pas de le mentionner pour , donc est linéaire.
D'autre part d'aprés 1.1)
, donc est un endomorphisme de .
Donc est injective.
D'aprés 1.1) on peut affirmer que est de classe
sur
, donc toute fonction de qui ne l'est pas ne peut pas être de la forme , c'est à dire n'admet pas d'antécédant, donc n'est pas surjective.
est un exemple de fonction de qui n'est pas de classe
sur
, car non dérivable en 1.
Il s'agit d'une équation différentielle linéaire du 1ér ordre à coéfficients non constant, dont la solution est:
.
est prolongeable en
est finie
.
0 ne peut pas être une valeur propre de car elle est injective.
Soit non nulle telle que
, donc
car d'aprés 4.1). De plus d'aprés 1.1) on peut affirmer que est de classe
sur
, donc aussi.
Soit valeur propre de et vecteur propr associé, donc
, d'où
, en dérivant cette égalité on obtient:
, dont les solutions sont:
, dérivables sur
pour tout
.
Troisième partie
Pour tout segment
, on a d'aprés l'inégalité de Cauchy-Schwarz:
Donc est intégrable sur
Il est clair que l'application nulle est de carré intégrable, donc appartient à , d'autre part, soit
, alors:
car
sont toutes intégrables, donc
et par suite est un sous-espace vectoriel de .
Symétrie:
.
Bilinéarité:
, car l'intégrale est linéaire, d'où la linéarité à gauche, à l'aide de la symétrie on conclut la bilinéarité.
Positive:
.
Définie:
, car continue positive, donc .
, quand
, car et sont continues sur
et .
, quand
, car est continue sur
, donc
est intégrable sur car prolongeable par continuité en .
D'autre part:
, par définition de , pour l'autre égalité on va utiliser une intégration par parties, avec
, donc
et
, d'où:
,
Si
, c'est terminé, sinon on peut simplifier avec et on obtient encore le résultat demandé.
Découle immédiatement de 2-4) en faisant tendre vers .
D'aprés 2-5) on peut conclure que est 2-lipshitzienne, donc continue.
Faire tendre vers dans (1), en utilisant 3-1).
Donc
, ainsi si , on aurait 2 est une valeur propre de , impossible puisque les valeurs propres de sont les
.
Quatrième partie
est évidement intégrable sur
, avec:
.
Pour , on a:
.
Pour , on a:
.
.
D'où:
.
Pour , on a:
.
Pour , on a:
.
Au voisiange de 0:
Au voisinage de :
, donc est intégrable sur
, or continue, donc .
, donc
est une primitive de
.
Calculons d'abord:
et
, en effet:
les application
et
sont continue, or , donc l'application
est continue en tant que composée et rapport d'applications continues.
est un connexe dans
en tant qu'image d'un connexe par une application continue, d'autre part:
, puisque est injective et d'aprés la question 2-4) 3ème partie, donc c'est un intervalle contenu dans .
L'application est définie ainsi:
est intégrable car son intégrale sur
est égale à celui sur , avec:
D'abord pour
, on a:
, car:
.
D'autre part:
, car
.
D'aprés les deux questions précèdentes, en faisant tendre vers , on aura:
tel que: , donc pour
, en faisant tendre vers , on obtient:
, d'où:
, or d'aprés la question 4.2) on a:
, d'où l'égalité.
Au voisinage de on a:
est bien intégrable car
, avec: