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Corrigé concours marocain 2006
MP, Maths 1
Première partie
    1. Au voisinage de 0: On sait que $ e^t=1+t+o(t)$, donc $ \dfrac{e^{-at}-e^{-bt}}{t}=b-a+o(1)\sim b-a$ intégrable au voisinage de 0.
      Au voisinage de $ +\infty$: On sait que $ e^{-at}=o\left(\dfrac 1t\right)$, donc $ \dfrac{e^{-at}-e^{-bt}}{t}=o\left(\dfrac {1}{t^2}\right)$ intégrable au voisinage de $ +\infty$.
    2. $ I(a,b)=-I(b,a)$, trés evident.
      Posons: $ u=ta$, donc:
      $ I(a,b)=\ds\int_0^{+\infty}\dfrac{e^{-at}-e^{-bt}}{t}dt=\ds\int_0^{+\infty}\dfrac{e^{-u}-e^{-\frac bau}}{u}du=I\left(1,\frac ba\right)$.
      1. L'application: $ f:(x,t)\mapsto\dfrac{e^{-t}-e^{-xt}}{t}$ est continue sur $ [1,+\infty[\times\ensuremath{\mathbb{R}} ^*$ en tant que somme, rapport de fonctions continue, qui ne s'annule pas. En $ (x,0)$ on a: $ f(x,t)\sim x-1$ continue, donc $ f$ est continue sur $ [1,+\infty[\times\ensuremath{\mathbb{R}} $.
        D'autre part: pour $ x\in[a,b]\subset[1,+\infty[$ on a:
        $ \left\vert\dfrac{e^{-t}-e^{-xt}}{t}\right\vert=\dfrac{e^{-t}-e^{-xt}}{t}\ioe \dfrac{e^{-t}-e^{-bt}}{t}$ qui est continue, intégrable sur $ ]0,+\infty[$, donc $ \varphi$ est continue sur $ [1,+\infty[$.
      2. Pour $ x\in[a,b]\subset[1,+\infty[$ on a: $ \left\vert\dfrac{\partial f}{\partial x}\right\vert=e^{-xt}\ioe e^{-at}$ continue, intégrable sur $ [0,+\infty[$. Donc $ \varphi$ est de classe $ {\cal C}^1$ sur $ [1,+\infty[$, avec $ \varphi'(x)=\ds\int_0^{+\infty}e^{-xt}dt=\dfrac 1x$.
      3. D'aés le raisonnement fait dans la question précédente, on a: $ \varphi'(x)=\dfrac 1x$, donc $ \varphi (x)=\ln x+K$, or $ \varphi(1)=0$, d'où $ K=0$ et donc $ \varphi(x)=\ln x$.
    3. Si $ b\soe a$, alors $ x=\frac ba\soe 1$, donc $ I(a,b)=I(1,\frac ba)=\varphi\left(\frac ba\right)=\ln\left(\frac ba\right)$.
      Si $ b\ioe a$, alors $ x=\frac ab\soe 1$, donc:
      $ I(a,b)=-I(b,a)=-I(1,\frac ab)=-\varphi\left(\frac ab\right)=-\ln\left(\frac ab\right)=\ln\left(\frac ba\right)$.
      Conclusion: $ I(a,b)=\ln\left(\frac ba\right)$.
    1. Au voisinage de 0: on sait que $ \ln (1+t)=t+o(t)$, d'où $ \dfrac{\ln(1+t)}{t}\sim 1$ intégrable au voisinage de 0, donc $ t\mapsto \dfrac{\ln(1+t)}{t}$ est intégrable sur $ ]0,1]$.
    2. Posons $ a_n=\dfrac{(-1)^n}{n+1}$, on a $ \ds\lim_{n\rightarrow +\infty}\left\vert\dfrac{a_{n+1}}{a_n}\right\vert=1$, donc le rayon de convergence de la série $ \ds\sum_{n\soe 0}\dfrac{(-1)^n}{n+1}x^n$ est égal à 1, dont la somme est $ \dfrac{\ln(1+x)}{x}$, puisqu'il s'agit de son développement en série entière.
    3. Pour $ x\in [0,1]$ fixé, on vérifie faciulement que la série $ \ds\sum_{n\soe 0}\dfrac{(-1)^n}{n+1}x^n$ est une série alternée, donc vérifie le critère spécial, en prticulier la majoration du reste par son 1ér terme, donc $ \left\vert\ds\sum_{k\soe n}\dfrac{(-1)^k}{k+1}x^k\right\vert\ioe \left\vert\dfrac{(-1)^n}{n+1}x^n\right\vert\ioe \dfrac 1{n+1}$, donc le reste converge uniformément vers 0, et par suite la convergence de la série sur $ [0,1]$ est uniforme.
    4. \begin{displaymath}\begin{array}[t]{ll}
\ds\int_0^1\dfrac{\ln(1+t)}{t}dt&=\ds\i...
...}^{+\infty}\dfrac{1}{p^2}\\
&=\dfrac{\pi^2}{12}
\end{array}\end{displaymath}
Deuxième partie
    1. $ g$ est de classe $ {\cal C}^1$, en tant que primitive de $ f$ qui est continue.
      On a $ \psi(f)(x)=\dfrac{g(x)}{x}$ pour $ x>0$, donc $ \psi$ est continue sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^*_+$.
      Pour $ x\neq 0$, le théorème des accroissement finie, donc $ g(x)-g(0)=xg'(c)$ avec $ c$ compris entre 0 et $ x$, d'où $ \psi(f)(x)=f(c)\longrightarrow f(0)=\psi(f)(0)$ car $ g(0)=0$ et $ g'=f$ continue, donc $ \psi(f)$ est continue sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^+$, autrement dit $ \psi(f)\in E$.
    2. $ \ds\lim_{t\rightarrow +\infty}f(t)=\lambda \;\Longrightarrow\;\qlq \varepsilon >0,\;\exists A>0$ tel que: $ \left\vert f(t)-\lambda\right\vert\ioe\dfrac \varepsilon 2\quad\qlq t\soe A$, donc pour $ x\soe A$ on a:
      \begin{displaymath}\begin{array}{ll}
\left\vert\varphi(x)-\lambda\right\vert&=\...
...ext{car }\ds\lim_{x\rightarrow +\infty}\dfrac Kx=0
\end{array}\end{displaymath}
      La réciproque est fausse, prenons pour contre-exemle la fonction $ f(t)=\cos t$, on a: $ \psi(f)(x)=\dfrac{\sin x}x\longrightarrow 0$ quand $ x\longrightarrow +\infty$, alors que $ \ds\lim_{x\rightarrow +\infty}\cos x$ n'existe pas.
    3. $ \ds\lim_{t\rightarrow +\infty}f(t)=+\infty \;\Longrightarrow\;\qlq B >0,\;\exists A>0$ tel que: $ f(t)\soe \dfrac B2\quad\qlq t\soe A$, donc
      \begin{displaymath}\begin{array}{ll}
\varphi(f)(x)&=\dfrac 1x\left(\ds\int_0^Af...
... +\infty}\dfrac Kx+\dfrac{x-A}x\dfrac B2=\dfrac B2
\end{array}\end{displaymath}
      Donc $ \ds\lim_{x\rightarrow +\infty}\psi(f)(x)=+ \infty$.
      1. Dans $ \psi(h)$ on va utiliser une intégration par partie, en posant $ u=x,v'=f$, donc $ u'=1,v=g$, d'où:
        \begin{displaymath}\begin{array}{lll}
\psi(h)(x)&=\dfrac 1x\ds\int_0^xtf(t)dt&=...
...
&=g(x)-\dfrac 1x\ds\int_0^xg(t)dt&=g(x)-\psi(g)(x)\end{array}\end{displaymath}.
      2. $ f$ est intégrable sur $ [0,+\infty[$, donc $ g(x)=\ds\int_0^xf(t)dt$ admet une limite finie en $ +\infty$, d'aprés la question 1.2) $ \psi(h)$ admet aussi la même limite en $ +\infty$, or $ \psi(h)=g-\psi(g)$, donc $ \ds\lim_{x\rightarrow +\infty}\psi(h)(x)=0$.
        La réciproque n'est pas toujours vraie, prenons pour contre-exemple $ f(x)=\dfrac{e^{-x}}{x}$, non intégrable au voisinage de 0, car $ \dfrac{e^{-x}}{x}\sim \dfrac 1x$, alors que $ \psi(h)(x)=\dfrac 1x\ds\int_0^xe^{-t}dt=\dfrac 1x(1-e^{-x})\longrightarrow 0$, quand $ x\longrightarrow +\infty$.
    4. $ \sqrt f\soe 0$ et $ x\soe 0$, donc $ \psi(\sqrt{f})(x)=\dfrac 1x\ds\int_0^x\sqrt{f(t)}dt\soe 0$.
      D'autre part: en utilisant l'inégalité de Cauchy-schwarz pour 1 et $ \sqrt{f}$, on aura: \begin{displaymath}
\begin{array}[t]{ll}
\dfrac 1x\ds\int_0^x\sqrt{f(t)}dt&\io...
...&=\sqrt{\dfrac 1x\ds\int_0^xf(t)dt}=\sqrt{\psi(f)}
\end{array}\end{displaymath}.
      On aura égalité, s'il y a égalité dans l'inégalité de Cauchy-schwarz pour 1 et $ \sqrt{f}$, donc s'ils sont proportionnels, c'est à dire $ f$ est constante.
    1. Il est clair que $ \psi(f+\lambda g)=\psi(f)+\lambda\psi(g)$, n'oubliez pas de le mentionner pour $ x=0$, donc $ \psi$ est linéaire.
      D'autre part d'aprés 1.1) $ \psi(f)\in E,\;\qlq f\in E$, donc $ \psi$ est un endomorphisme de $ E$.
    2. \begin{displaymath}
\begin{array}[t]{ll}
f\in\text{ Ker }(\psi)&\;\Longrightar...
...
&\;\Longrightarrow\;g'(x)=f(x)=0,\;\qlq x\soe 0
\end{array}\end{displaymath}
      Donc $ \psi$ est injective.
    3. D'aprés 1.1) on peut affirmer que $ \psi(f)$ est de classe $ {\cal C}^1$ sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^*_+$, donc toute fonction de $ E$ qui ne l'est pas ne peut pas être de la forme $ \psi(f)$, c'est à dire n'admet pas d'antécédant, donc $ \psi$ n'est pas surjective. $ F(x)=\vert x-1\vert$ est un exemple de fonction de $ E$ qui n'est pas de classe $ {\cal C}^1$ sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^*_+$, car non dérivable en 1.
    1. Il s'agit d'une équation différentielle linéaire du 1ér ordre à coéfficients non constant, dont la solution est:
      $ f(x)=Ke^{-\ds\int_0^x\frac{\lambda -1}{\lambda}tdt}=Ke^{\frac{1-\lambda }{\lambda}\ln x}=Kx^{\frac{1-\lambda }{\lambda}}$.
    2. $ f$ est prolongeable en $ 0^+si et seulement si \ds\lim_{x\rightarrow}f(x)$ est finie $ si et seulement si \dfrac{1-\lambda }{\lambda}\soe 0si et seulement si 0<\lambda \ioe 1$.
    1. 0 ne peut pas être une valeur propre de $ \psi$ car elle est injective.
    2. Soit $ f\in E$ non nulle telle que $ \psi (f)=\mu f$, donc $ f=\dfrac 1\mu\psi(f)$ car $ \mu\neq 0$ d'aprés 4.1). De plus d'aprés 1.1) on peut affirmer que $ \psi(f)$ est de classe $ {\cal C}^1$ sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^*_+$, donc $ f$ aussi.
    3. Soit $ \lambda$ valeur propre de $ \psi$ et $ f$ vecteur propr associé, donc $ \psi(f)(x)=\lambda f(x)$, d'où $ \ds\int_0^xf(t)dt=\lambda xf(x)$, en dérivant cette égalité on obtient: $ \lambda xf'(x)+(\lambda -1)f(x)=0$, dont les solutions sont:
      $ f(x)=Kx^{\frac{1-\lambda }{\lambda}}$, dérivables sur $ ]0,+\infty[$ pour tout $ \lambda\in ]0,1]$.
Troisième partie
    1. Pour tout segment $ [a,b]\subset \ensuremath{\mathbb{R}} ^+$, on a d'aprés l'inégalité de Cauchy-Schwarz: \begin{displaymath}\begin{array}[t]{ll}
\left\vert\ds\int_a^bf(t)g(t)dt\right\v...
...\infty}f^2(t)dt}\sqrt{\ds\int_0^{+\infty}g^2(t)dt}
\end{array}\end{displaymath}
      Donc $ fg$ est intégrable sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^+$
    2. Il est clair que l'application nulle est de carré intégrable, donc appartient à $ E_2$, d'autre part, soit $ (f,g)\in E_2,\lambda\in \ensuremath{\mathbb{R}} $, alors:
      $ (f+\lambda g)^2=f^2+2\lambda fg+g^2$ car $ f^2,fg,g^2$ sont toutes intégrables, donc $ f+\lambda g\in E_2$ et par suite $ E_2$ est un sous-espace vectoriel de $ E$.
      • Symétrie: $ (f,g)=\ds\int_0^{+\infty}f(t)g(t)dt=\ds\int_0^{+\infty}g(t)f(t)dt=(g,f)$.
      • Bilinéarité: $ (f+\lambda g,h)=(f,h)+\lambda (g,h)$, car l'intégrale est linéaire, d'où la linéarité à gauche, à l'aide de la symétrie on conclut la bilinéarité.
      • Positive: $ (f,f)=\ds\int_0^{+\infty}f^2(t)dt\soe 0$.
      • Définie: $ (f,f)=0\;\Longrightarrow\;\ds\int_0^{+\infty}f^2(t)dt= 0\;\Longrightarrow\;f^2=0$, car $ f^2$ continue positive, donc $ f=0$.
    1. $ \dfrac{g^2(t)}t=g(t)\psi(f)(t)\longrightarrow g(0)\psi(f)(0)=0$, quand $ t\longrightarrow 0^+$, car $ g$ et $ \psi(f)$ sont continues sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^+$ et $ g(0)=0$.
    2. $ \dfrac{g^2(t)}{t^2}=\left(\psi(f)(t)\right)^2\longrightarrow \left(\psi(f)(0)\right)^2$, quand $ t\longrightarrow 0^+$, car $ \psi(f)$ est continue sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^+$, donc $ t\mapsto\dfrac{g^2(t)}{t^2}$ est intégrable sur $ ]0,b]$ car prolongeable par continuité en $ 0^+$.
      D'autre part: $ \ds\int_0^b\psi(f)^2(t)dt=\ds\int_0^b\dfrac{g^2(t)}{t^2}dt$, par définition de $ \psi(f)$, pour l'autre égalité on va utiliser une intégration par parties, avec $ u=g^2(t),v'=\dfrac 1{t^2}$, donc $ u'=2g'(t)g(t)$ et $ v=-\dfrac 1t$, d'où:
      \begin{displaymath}
\begin{array}{ll}
\ds\int_0^b\dfrac{g^2(t)}{t^2}dt&=\left[...
...\text{ car: }g'(t)=f(t),\dfrac{g(t)}{t}=\psi(f)(t)
\end{array}\end{displaymath}
    3. \begin{displaymath}\begin{array}[t]{ll}
\ds\int_0^b\psi(f)^2(t)dt&\ioe 2\ds\int...
...\quad\text{D'aprés l'inégalité de Cauchy-Shwarz. }
\end{array}\end{displaymath},
      Si $ \ds\int_0^b\psi(f)^2(t)dt=0$, c'est terminé, sinon on peut simplifier avec et on obtient encore le résultat demandé.
    4. Découle immédiatement de 2-4) en faisant tendre $ b$ vers $ +\infty$.
    5. D'aprés 2-5) on peut conclure que $ \psi_2$ est 2-lipshitzienne, donc continue.
    1. Faire tendre $ b$ vers $ +\infty$ dans (1), en utilisant 3-1).
  1. \begin{displaymath}\begin{array}[t]{ll}
\vert\vert\psi(f)-2f\vert\vert^2&=(\psi...
...\vert f\vert\vert\\
&=0\quad\text{D'aprés 3-2)}
\end{array}\end{displaymath}
    Donc $ \psi(f)-2f=0$, ainsi si $ f\neq 0$, on aurait 2 est une valeur propre de $ \psi$, impossible puisque les valeurs propres de $ \psi$ sont les $ \lambda\in ]0,1]$.
Quatrième partie
    1. $ f_a^2(x)=e^{-2ax}$ est évidement intégrable sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^+$, avec:
      $ \vert\vert f_a\vert\vert^2=\ds\int_0^{+\infty} e^{-2ax}dx=\dfrac 1{2a}$.
    2. Pour $ x\neq 0$, on a: $ \psi(f_a)(x)=\dfrac 1x\ds\int_0^xe^{-at}dt=\dfrac {1-e^{-ax}}{ax}$.
      Pour $ x=0$, on a: $ \psi(f_a)(0)=f_a(0)=1$.
      \begin{displaymath}
\begin{array}{ll}
(f_a,\psi(f_a))&=\ds\int_0^{+\infty}f_a(...
...c{\ln a}a\quad\text{D'aprés 1-4 de la 1ère partie}
\end{array}\end{displaymath}
      \begin{displaymath}
\begin{array}{ll}
\left(\dfrac{\vert\vert\psi(f_a)\vert\ve...
...\quad\text{D'aprés 3-2, 3ème partie}\\
&=4\ln a
\end{array}\end{displaymath}.
      D'où: $ \dfrac{\vert\vert\psi(f_a)\vert\vert}{\vert\vert f_a\vert\vert}=2\sqrt{\ln a}$.
    1. Pour $ x\neq 0$, on a: $ \psi(f)(x)=\dfrac 1x\ds\int_0^x\dfrac 1{1+t}dt=\dfrac{\ln (1+x)}x$.
      Pour $ x=0$, on a: $ \psi(f)(0)=f(0)=1$.
    2. Au voisiange de 0: $ f^2(x)\sim 1$
      Au voisinage de $ +\infty$: $ f^2(x)\sim\dfrac 1{x^2}$, donc $ f^2$ est intégrable sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^+$, or $ f$ continue, donc $ f\in E_2$.
      \begin{displaymath}\begin{array}{ll}
(f\vert\psi(f))&=\ds\int_0^{+\infty}f(t)\p...
...t(\dfrac{\ln (1+t)}{t}-\dfrac{\ln t}{1+t}\right)dt
\end{array}\end{displaymath}
    3. $ \left(\ln t\ln (1+t)\right)'=\dfrac{\ln (1+t)}{t}+\dfrac{\ln t}{1+t}$, donc $ \ln t\ln (1+t)$ est une primitive de $ \dfrac{\ln (1+t)}{t}+\dfrac{\ln t}{1+t}$.
      Calculons d'abord: $ \ds\int_0^{1}\dfrac{\ln (1+t)}{t}dt$ et $ \ds\int_0^{1}\dfrac{\ln t}{1+t}dt$, en effet: \begin{displaymath}\begin{array}{ll}
\ds\int_0^{1}\dfrac{\ln (1+t)}{t}dt&=\left...
...e }0^+:\;\ln t\ln(1+t)\sim t\ln t\longrightarrow 0
\end{array}\end{displaymath}
    1. les application $ f\mapsto \vert\vert f\vert\vert$ et $ f\mapsto\psi(f)$ sont continue, or $ f\neq 0$, donc l'application $ f\mapsto\dfrac{\vert\vert\psi(f)\vert\vert}{\vert\vert f\vert\vert}$ est continue en tant que composée et rapport d'applications continues.
    2. $ \left\lbrace\dfrac{\vert\vert\psi(f)\vert\vert}{\vert\vert f\vert\vert}\text{ tel que: }f\in E_2-{0}\right\rbrace$ est un connexe dans $ \ensuremath{\mathbb{R}} $ en tant qu'image d'un connexe par une application continue, d'autre part: $ 0<\dfrac{\vert\vert\psi(f)\vert\vert}{\vert\vert f\vert\vert}<2$, puisque $ \psi(f)$ est injective et d'aprés la question 2-4) 3ème partie, donc c'est un intervalle contenu dans $ ]0,2[$.
      1. L'application $ f$ est définie ainsi:
        \begin{displaymath}\begin{array}[t]{lll}
f(t)&=t^s&\text{si: }0\ioe t\ioe a\\  ...
...si: }a\ioe t\ioe a+1\\
&=0&\text{si: }t\soe a+1
\end{array}\end{displaymath}
        $ f^2$ est intégrable car son intégrale sur $ \ensuremath{\mathbb{R}} ^+$ est égale à celui sur $ [0,a+1]$, avec: \begin{displaymath}\begin{array}[t]{ll}
\vert\vert f\vert\vert^2&=\ds\int_0^{a}...
...s+1}-\dfrac{a^{2s}}3\sim\dfrac{a^{2s+1}}{2s+1}\\
\end{array}\end{displaymath}
      2. D'abord pour $ 0\ioe x\ioe a$, on a:
        $ \psi(f)(x)=\dfrac 1x\ds\int_0^xf(t)dt=\dfrac 1x\ds\int_0^xt^sdt=\dfrac {x^{s}}{s+1}$, car:
        $ 2s+1>0\;\Longrightarrow\;s>-\frac 12\;\Longrightarrow\;s+1>0\;\Longrightarrow\;\ds\lim_{x\rightarrow 0^+}x^{s+1}=0$.
        D'autre part:
        $ \vert\vert\psi(f)\vert\vert^2=\ds\int_0^{+\infty}\psi(f)^2(x)dx\soe \ds\int_0^...
...c {2a^{2s+1}}{(s+1)(2s+1)}.\dfrac 1{2(s+1)}\soe \dfrac {2a^{2s+1}}{(s+1)(2s+1)}$, car $ 2(s+1)=2s+2>1$.
      3. D'aprés les deux questions précèdentes, en faisant tendre $ a$ vers $ +\infty$, on aura: $ \sup\left(\dfrac{\vert\vert\psi(f)\vert\vert^2}{\vert\vert f\vert\vert^2}\right)\soe \dfrac 2{s+1}\quad\qlq s\in\ensuremath{\mathbb{R}}$    tel que: $ 2s+1>0$, donc pour $ s\soe-\frac 12$, en faisant tendre $ s$ vers $ -\frac 12$, on obtient: $ \sup\left(\dfrac{\vert\vert\psi(f)\vert\vert^2}{\vert\vert f\vert\vert^2}\right)\soe 4$, d'où: $ \sup\left(\dfrac{\vert\vert\psi(f)\vert\vert}{\vert\vert f\vert\vert}\right)\soe 2$, or d'aprés la question 4.2) on a: $ \sup\left(\dfrac{\vert\vert\psi(f)\vert\vert}{\vert\vert f\vert\vert}\right)\ioe 2$, d'où l'égalité.
      1. Au voisinage de $ +\infty$ on a: $ f^2(t)=\dfrac 1{t^{2\alpha+2}}$ est bien intégrable car $ 2\alpha+2>1$, avec:
        \begin{displaymath}
\begin{array}{ll}
\vert\vert f\vert\vert^2&=\ds\int_0^{+\i...
...2\alpha+1}+\dfrac 1{2\alpha+1}=\dfrac 2{2\alpha+1}
\end{array}\end{displaymath}
      2. Déterminons d'abord $ \psi(f)(x)$ pour $ x\soe 0$.
        1ér cas: $ 0\ioe x\ioe 1$, alors:
        $ \psi(f)(x)=\dfrac 1x\ds\int_0^xf(t)dt=\dfrac 1x\ds\int_0^xt^\alpha dt=\dfrac {x^{\alpha}}{\alpha +1}$.
        2ème cas: $ x\soe 1$, alors:
        \begin{displaymath}\begin{array}{ll}
\psi(f)(x)&=\dfrac 1x\ds\int_0^xf(t)dt=\df...
...}{x\alpha(\alpha+1)}-\dfrac 1{\alpha x^{\alpha+1}}
\end{array}\end{displaymath}
        \begin{displaymath}\begin{array}{ll}
\vert\vert\psi(f)\vert\vert^2&=\ds\int_0^{...
...pha +1)}\\
&\ds\sim_{+\infty}\dfrac 4{\alpha^2}
\end{array}\end{displaymath}
      3. D'aprés les deux questions précèdentes, on aura: $ \inf\left(\dfrac{\vert\vert\psi(f)\vert\vert^2}{\vert\vert f\vert\vert^2}\right)\ioe \dfrac{2(2\alpha +1)}{\alpha^2}$ pour $ \alpha>0$ assez grand, quand $ \alpha\longrightarrow +\infty$, on obtient $ \inf\left(\dfrac{\vert\vert\psi(f)\vert\vert^2}{\vert\vert f\vert\vert^2}\right)\ioe 0$, or d'aprés la question 4.2) on a: $ \inf\left(\dfrac{\vert\vert\psi(f)\vert\vert}{\vert\vert f\vert\vert}\right)\soe 0$, d'où l'égalité.
Fin.



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root 2006-09-16