On sait que la trace est linéaire et que:
, donc
.
.
Posons
, on a:
et
et on a aussi:
, en échangeant les indices et , on voit bien que:
.
D'aprés le cours, toute composé à droite ou à gauche par un autmorphisme laisse invariant le rang, donc toute multiplication à gauche ou à droite par une matrice inversible laisse le rang invariant, d'où
et
PREMIRE PARTIE
A. Étude des endomorphismes de
qui conservent le déterminant.
Posons
, on a
si
et
dans les cas restants.
, or parmi les
, au maximum coefficients dépondent de ceux pour lesquels
et
, donc
où est un polynôme en de degré inférieur à .
C'est un résultat du cours, qui te dit que toute matrice de rang, est équivalente à la matrice .
, parceque
est la matrice diagonale dont les premiers termes sont tous égaux à
et les autres égaux à 1.
, donc
matrices inversibles telles que:
, d'où
avec
, or
où est un polynôme en de degré inférieur à , d'où
est un polynôme en de degré inférieur à .
D'autre part: est linéaire et conserve le déterminant, donc
, d'aprés la question précédente, c'est un donc un polynôme en de degré égal à , d'où .
car
, donc , d'où injective, comme c'est un endomorphisme en dimension finie alors c'est un automorphisme donc inversible.
conserve le déterminant, donc
, donc conserve le déterminant.
On sait que,
tel que: sous-matrice de , donc
tel que: sous-matrice de car conserve le déterminant, d'où
car
tel que: sous-matrice de tel que: sous-matrice de or
d'aprés la question précédente, d'où l'égalite, et donc conserve le rang.
D'aprés la supposition au début de la 1ère partie, on conclut que:
ou
.
B. Étude des endomorphismes de
qui conservent le polynôme caractéristique.
On sait que les valeurs propres d'une matrice sont exactement les racines de son polynôme caractéristique associé, que son déterminant est égal à leurs produit et que sa trace est égale à leurs somme, comptées avec leurs multiplicités. Donc deux matrices qui ont même polynôme caractéristique ont même déterminant et même trace, en particulier conserve le déterminant et la trace.
C'est une conséquence immediate de la propriété admise au début de la 1ère partie.
Si
, alors
car conserve la trace.
Si
, alors
.
On a
, qu'on peut généraliser ainsi:
, en particulier:
, or la trace est linéaire et constitue une base de
donc
, pour toute matrice
, d'où
, d'aprés la question 2.b) 1ère partie, on déduit que , d'où .
D'aprés tout ce qui précède on conclut que les endomorphismes qui conservent le polynôme caractéristique sont ceux de la forme ou
tel que: .
DEUXIÉME PARTIE
On a
, donc d'aprés la question 1.B), 1ère partie,
et ont même trace, en particulier
.
On a Card
, pour montrer que c'est une base il suffit alors de montrer qu'elle est libre.
En effet soit
des nombres complexes tels que
, on multiplie par
, la trace de la somme est toujours nulle, tenant compte de la linéarité de la trace et de la relation pécédente on obtient:
, d'où la famille est libre.
Comme la trace est linéaire et que
est une base de
et tenant compte de la question précédente alors
pour toute matrice
, et enfin d'aprés la question 2.b) 1ére partie, on conclut que
.
Soit
, mn montre comme dans la question précédente que:
, puis on en déduit que
, puis enfin que:
, d'où est linéaire.
D'autre part: Soit
Ker , donc
, comme est une base de
, alors
, donc et par suite est injective, comme c'est un endomrphisme en dimension finie, alors c'est un automorphisme.
car , donc est nilpotente.
D'autre part:
car
, en utilisant le théorème de Cayley-Hamiltion on conclut que
, donc
est nilpotente.
D'aprés la supposition de la partie 3, on a:
car
.
Tout calcul fait est la matrice dont toutes les lignes sont nulle sauf la i éme,
, donc sont polynôme caractéristique est
.
Pour , la matrice
est nilpotente, donc
, or
, donc si , d'où est diagonale.
D'autre part,
, d'aprés 5.a) 3éme partie, or
et
, (matrice diagonale), la relation (1) devient
, d'où
et par suite .
Soit
, on a:
en utilisant la question 5.a) 3éme partie pour et le fait que . Donc conserve le polynôme caractéristique.
On a conserve le polynôme caractéristique, d'aprés les résultats de la 2ème partie inversible telle que
ou
, or
car puisque , donc
ou
.
car le produit matriciel est commutatif à l'interieur de la trace et que .
D'aprés la question précédente et vu que la trace est linéaire, on conclut que:
, d'aprés la question 2.b) 1ére partie, on concult que .
et d'aprés 1.b) 1ére partie, on a
, or , d'où
.
Si
, on a:
car deux matrices semblables ont même polynôme caractéristique.
Le même raisonnement est encore valable pour le cas où
.
TROISIÉME PARTIE
C'est un résultat du cours, qui dit que toute matrice symétrique peut étre diagonalisable dans une base orthonormée, donc la matrice de passage, est une matrice orthogonale, donc
, d'où avec diagonale dont les coéfficients diagonaux
sont exactement les valeurs propres de .
Même raisonnement que ce qui précède.
Donc
SpSp.
En prenant
Sp, on obtient le résultat.
, donc
tel que: .
D'autre part, soit matrice symétrique, d'aprés 2.b) 3ème partie, on peut trouver et des réels tels que et
, donc
tel que: , d'où
où car est linéaire, donc est surjectif.
est un endomorphisme surjectif, en dimension finie, donc c'est un automorphisme.
Pour réponrde aux deux questions a) et b), on va d'abord montrer que
, où
désigne l'adhérance de la partie dans
.
En effet, soit
, donc ses valeurs propres, sont positives, d'où
, car ses valeurs propres,
sont strictement positives, de plus
, d'où
, et par suite
.
D'autre part, soit
, alors
tel que: , donc
tel que: , on a
et , en passant à la limite, quand
, car les fonctions
et sont continues sur
, puisque linéaires en dimension finie, on obtient
et , d'où symétrique et postive, d'où
et par suite:
.
Conclusion:
.
est fermé car
autoprphisme, en dimension finie, donc continue et aussi, donc pour toute partie de
, on a:
, or
, en passant à l'adhérance, on obtient
.
est symétrique, donc diagonalisable, or elle admet une unique valeur propre, , donc
, d'où
et donc
.
est symetrique car et sont symétriques, d'autre part
SpSp, donc est positive.
On a
, et valeur propre de , donc n'est pas inversible, donc
, de plus
car admet deux valeurs propres distinctes, donc
, donc
, donc
On a:
, or est symétrique, positive, donc
, symétrique, positive.
Supposons que:
, alors
, or est bijective, donc , absurde.
Supposons que:
, alors
est inversible, donc n'admet pas de valeur propre nulle, or elle est symétrique, positive, donc devient symétrique définie positive, c'est à dire
, or automorphisme, donc
, en particulier est inversible, impossible puisque est une valeur propre de .
Conclusion:
, et par suite est une valeur propre de .
Les valeurs propres de sont et avec
, de la même façon que dans 5.b.i) on montre que
est symétrique, positive et de rang 1, puis que
est aussi de rang 1, puis on conclut que est une valeur propre de .