DOI : 10.3917/rhsho.187.0093. La propagande avec notamment l'espoir de la découverte d'une arme miracle, une « Wunderwaffe », tente de maintenir en parallèle le moral de la population civile durant cette phase difficile. Le système de recrutement et de recrutement allemand est organisé de manière régionale durant la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht possède un Grand État-Major : l’Oberkommando der Wehrmacht[d] (OKW), créé en février 1938, en remplacement du ministère de la Guerre (Reichskriegsministerium), à la faveur de l’affaire Blomberg-Fritsch. Dans le cas du Danemark, contrôlé à partir du 9 avril 1940, les troupes allemandes affectèrent relativement peu la vie des civils - en comparaison des autres territoires occupés. Cependant à la fin du mois de mars 1941, ce dernier est renversé par un groupe d'officiers militaires yougoslaves favorables à la Grande-Bretagne qui proclament roi le prince Pierre Karađorđević. L'historien Hannes Heer souligne qu'une différence de nature fondamentale existe entre les théâtres ouest-européens et est-européens pour les crimes de la Wehrmacht: dans le premier cas, aucune volonté d'annihilation n'est présente, tant l'existence des populations et des nations d'Europe occidentale n'est pas remise en cause. Ce troisième groupe doit maintenir une position défensive sur la ligne Maginot pendant que l'offensive principale se déroule. Les grades de la Heer et de la Kriegsmarine reprennent ceux des armées précédentes : la Reichsheer et la Reichsmarine. Le groupe d'armées A doit faire route dans les Ardennes en direction de la Meuse avec le soutien du groupe d'armées B qui pendant ce temps doit envahir la Belgique et les Pays-Bas[65]. Selon Knopp plus de 10 000 civils sont victimes des représailles effectuées par certains détachements allemands, qui suivent en cela les directives du commandement supérieur en menant des opérations de « guerre contre les bandes »[137]. Aidée par l'industrie militaire et le savoir-faire allemands, la Wehrmacht revient rapidement au premier plan militaire. L'instabilité chronique de la république de Weimar, comme en témoigne le putsch de la brasserie en 1923, favorise von Seeckt qui décide d'ouvrir le dialogue avec Moscou. Les divisions ont donc un caractère régional fort, sachant que si un soldat vient à être muté le commandement essaye de l'affecter à une autre division de son district. Surplus Armée Militaire Seconde Guerre Mondiale. La structure de la Wehrmacht suit la croissance du parti nazi et de sa politique expansionniste agressive en Europe. Les généraux Beck, von Witzleben et Hoepner sont également impliqués, tout comme, mais à un degré moindre, les Generalfeldmarschall Rommel et von Kluge[151]. De l'autre, Hitler surveille lui aussi l'évolution des forces armées, la stratégie d'approvisionnement, au travers du ministre Albert Speer. Ceci occasionne les premières exactions de soldats soviétiques sur la population allemande, qui jouent un rôle non négligeable dans la résistance acharnée de la Wehrmacht jusqu'à la défaite finale sur le front de l'est. À partir de ce moment, les généraux, impressionnés par la détermination et les victoires du Führer, s'adaptent à la situation et se mettent à suivre les instructions reçues avec discipline. Sur le seul front de l'Est, les pertes sont estimées à 11 135 000 hommes, dont 3 888 000 morts en action[143] et 374 000 morts emprisonnés[145]. Ces 600 000 soldats débandés (selon les chiffres de Martin Bormann) sont l'objet du ressentiment des dirigeants nazis qui, comme Himmler, appellent les Allemands à se montrer intraitables envers eux. En mars 1938, après la destitution des généraux von Blomberg et von Fritsch des suites de scandales sexuels, Hitler abolit le poste de ministre de la Guerre tenu jusque-là par le premier. Hitler fait disparaître une nation, grâce à ce Blumenkrieg (guerre des fleurs) tout en portant les limites de la Grande-Allemagne jusqu'à Brennero[40],[41]. Elle doit servir à maintenir un haut niveau d'implication de la population, préserver sa volonté de combattre, lui insuffler l'esprit de sacrifice nécessaire à la poursuite de la guerre et par-dessus tout empêcher le découragement face à l'évidence de la supériorité ennemie. Le licenciement de von Seeckt en 1926 est favorable au parti nazi, qui s'est fortement accru depuis les élections législatives de 1930. Voici la liste des grades de l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que leurs équivalents dans l'armée américaine et dans l'armée française durant la même période. Le 22 juin 1941 à 3 h 15 du matin, l'opération Barbarossa est lancée, c'est la plus grande invasion de l'histoire militaire : pour attaquer l'Union soviétique l'armée allemande peut s'appuyer sur 120 divisions d'infanterie, 14 divisions motorisées et 19 divisions blindées soit un total de 3 680 chars d'assaut et 3 400 000 hommes. Les officiers doivent au contraire rester en fonction jusqu'à leur retraite, dont l'âge maximal est fixé à 65 ans, cet âge pouvant être anticipé si l'officier est reconnu inapte à accéder au grade supérieur, cela n'est cependant valable qu'en temps de paix[27]. L'invasion de la Norvège marque un sommet dans ces victoires : la domination de la péninsule permet de contrôler le croisement entre la mer de Barents, l'océan Arctique et l'Atlantique[55]. Ainsi pendant deux mois l'armée allemande se bat pour tenter d'éviter la défaite sur le front de l'invasion. Issue du réarmement secret et illégal de l'Allemagne commencé dès les années 1920, la Wehrmacht apporte de nombreuses innovations tactiques, notamment dans l'emploi combiné des chars d'assaut et de l'aviation, conçu par le général Heinz Guderian. Après le suicide de Hitler, c'est le Großadmiral Dönitz qui devient pendant trois semaines le commandant nominal de la Wehrmacht, dans le cadre du gouvernement de Flensbourg au cours du mois de mai 1945. Télécharger cette image : Soldat allemand ww2 soldats reenactment militaire reenactor allemagne bataille armée uniforme haworth pickering alliées de la seconde guerre mondiale hitler nazis nazis allemands - G1H3A3 depuis la bibliothèque d’Alamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute résolution. Au sein de l’Abwehr, les services secrets allemands, l'amiral Wilhelm Canaris et le colonel Hans Oster essayent d'entraver la guerre d'agression nazie en fournissant des informations aux Alliés, les résultats ne sont cependant pas à la hauteur des attentes. Cependant, les exactions tendirent à s'accroître après que l'état d'urgence ait été décrété dans le pays par les Allemands le 29 août 1943. La Russie lui permet de construire deux écoles militaires dans le territoire soviétique gérées par le Sondergruppe, groupe spécial R, fondateur entre autres d'un bureau qui s'occupe par la suite de la construction d'usines d'armement[17]. Le 1er septembre 1939, la Luftwaffe dispose de 2 695 appareils : 771 chasseurs Messerschmitt Bf 109, de l'avion spécialisé dans la lutte contre les bombardiers Bf 110 et de 1 516 bombardiers Junkers Ju 87, Ju 88, Dornier Do 17 et Heinkel He 111[19]. Après la chute de Tobrouk, Rommel espère recevoir du ravitaillement, qui doit parcourir les lignes de communication terrestre (longues de 2 500 km à partir de Tripoli et de 1 000 km depuis Benghazi) après avoir terminé la dangereuse traversée de Méditerranée au niveau du détroit de Sicile, capturant au passage du matériel et de l'équipement à l'ennemi[l],[84]. Sur le front de l'Est, le moral n'est guère meilleur, les désertions et les pillages semblent devenus fréquents, malgré les contrôles encore exercés par le parti et ses organisations. Elles infligent ainsi une défaite à l'armée britannique dans la bataille de Gazala et reconquiert ainsi la Cyrénaïque avec notamment la prise de la place forte de Tobrouk le 20 juin[81]. À partir de février, la Wehrmacht transfère la plus grande partie de ses effectifs sur le front de l'Est afin d'y mener l'ultime bataille : la défense de la capitale du Reich et d'arrêter l'invasion de l'Allemagne par l'Armée rouge. Les attaques se concentrent surtout sur le secteur méridional du front de l'Est. Dans le cas de la Luftwaffe par exemple, le ministère de l'Aviation[g] se consacre uniquement au développement et à la production des avions, avant tout militaires, mais également civils. Le DAK devenu entretemps Panzerarmee Afrika[88] puis Deutsch-Italienische Panzerarmee[89] et Heeresgruppe Afrika[90] à la tête duquel se succèdent après Rommel différents généraux avant d'être incorporé au reste des troupes de l'axe en mai 1943[91]. Hitler réintroduit le service militaire obligatoire. En fait, avant d'avoir atteint leur 17 ans, les jeunes hommes doivent servir dans le Reichsarbeitsdienst, c'est-à-dire le service du travail du Reich, et ainsi contribuer à la construction d'édifices publics dans les premières années du service, puis à la construction du mur de l'Atlantique et la reconstruction d'usines endommagées par les bombardements alliés. Les troupes allemandes sont réparties en trois groupes d'armées qui doivent opérer sur un large front ; leurs objectifs sont la destruction de l'Armée rouge et la conquête de tous les territoires à l'ouest de la ligne Volga-Arkhangelsk. Histoire de la Gestapo, Jacques Delarue - Ouvrage de la collection sur la Seconde Guerre Mondiale des éditions Famot - livre relié, belle couverture, tranchefile de soie jaune et rouge, signet de soie rouge, imprimé sur papier bouffant de luxe, feuilles de garde dominotées. La propagande présente la Wehrmacht à la population allemande selon divers axes. En juin 1940, les troupes du Reich occupent les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, le Danemark, la Norvège et une partie de la France. La faiblesse de la république de Weimar combinée à l'humiliation imposée par les vainqueurs de la Grande Guerre mènent au putsch de Kapp en mars 1920 durant lequel le général Walther von Lüttwitz prend brièvement le pouvoir à Berlin. La production d'appareils aériens divers commence alors, ce n'est qu'en 1935 que l'existence de la force aérienne est révélée à la face du monde. Dans les derniers jours de la guerre, de nombreuses unités allemandes cherchent à rejoindre le territoire contrôlé par les Anglo-Saxons pour éviter d'avoir à se rendre à l'Armée rouge. Découvrez vos propres épingles sur Pinterest et enregistrez-les. L'armée collabore dans l'ensemble sans montrer de résistance, la coopération est serrée avec l'appareil nazi chargé du rassemblement, de la déportation et de l'annihilation de la population juive de l'Est, qui bénéficient parfois du soutien logistique et humain de la Wehrmacht. Le Groupe d'armée Nord se retrouve brièvement isolé par l'offensive (l'Armée rouge atteint la mer baltique le 28 juillet, avant d'en être brièvement repoussée). Hitler montre alors une certaine indécision sur les options stratégiques et politiques à prendre. Cependant, les soldats sont désormais marqués par la peur de se retrouver encerclés et la disproportion des forces en présence penche désormais de manière écrasante en faveur de l'Armée rouge. Les forces de l'axe abandonnent ensuite à la fois Tripoli et la Libye pour retourner en Tunisie afin d'y continuer la lutte ; les divisions blindées allemandes remportent encore quelques succès importants sur le plan tactique sur les troupes américaines qui viennent d'entrer en action, par exemple bataille de Sidi Bouzid et Kasserine[87]. Durant cette dernière phase de la guerre, tous les moyens ont été mis en œuvre pour tenter de retourner la situation avec notamment l'enrôlement, en plus des étrangers, des adolescents et des personnes âgées (Volkssturm, ou littéralement "tempête du peuple", sous la responsabilité de Goebbels) . Après 1943, la flotte de surface reste quasiment en permanence à quais, la guerre est menée essentiellement au moyen des sous-marins. Il y a également des Panzer IV, plus efficaces, au nombre de 24 par division. Voici la liste des grades de l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que leurs équivalents dans l'armée américaine et dans l'armée française durant la même période. Les Panzerdivision, commandées par des généraux compétents comme Heinz Guderian, Ewald von Kleist et Hermann Hoth, sont concentrées en masse aux points décisifs et mettent en déroute rapidement les défenses alliées. Aussi bien au niveau opératif que logistique des carences apparaissent, conduisant à long terme à la défaite. La Luftwaffe, dirigée par le Generalfeldmarschall[e] Göring, connaît également un important développement durant les années précédant la guerre. Le 5 décembre les troupes soviétiques contre-attaquent, contraignant les Allemands à battre en retraite et à abandonner de grandes quantités d'équipement et de matériel. Au cours des mois de février et de mars, des actions sont ordonnées dans l'ensemble des territoires du Reich non encore envahis par les Alliés pour tenter d'endiguer ces désertions ; un coup de filet général est envisagé mais, devant les problèmes suscités par son organisation, cette idée est rapidement abandonnée. Le service du travail est en revanche réduit à seulement deux mois. En 1935, la Wehrmacht est issue de la Reichswehr, l'Armée allemande de l'époque, en principe toujours encadrée par le traité de Versailles de 1919 qui limite les effectifs, les matériels et interdit une force aérienne ; mais ce n'est plus le cas dans les faits. Il est totalement soutenu par le parti nazi autrichien qui dispose d'une grande influence dans le pays. Sa place devient toujours plus grande, surtout après l'attentat du 20 juillet 1944. Toutefois dans l'ensemble les soldats de la Wehrmacht engagés dans le quotidien de la guerre et liés psychologiquement par leur serment à Hitler, surtout les plus jeunes, et croyant au miraculeux retournement de situation promis par le Führer, continuent à se battre en suivant les ordres du régime nazi jusqu'à la défaite totale du Troisième Reich[155]. Le 7 mars 1945 les troupes américaines passent le Rhin à Remagen ; dans les semaines suivantes les forces alliées se répandent dans tout l'Ouest de l'Allemagne. Deux jours après l'arrivée des premières unités de combat[k], qui devient par la suite le fameux Deutsche Afrika Korps, le général allemand lance le 13 mars une offensive contre les Britanniques avec la 5e Leichtedivision (qui est arrivée progressivement et est composée d'un régiment de blindés, de deux bataillons de reconnaissance, de trois batteries d'artillerie de campagne, d'un bataillon antiaérien, de deux bataillons mitrailleurs ainsi que quelques unités diverses[77]) et de deux divisions italiennes. Après avoir perdu énormément d'hommes, la capitale est finalement encerclée et conquise après de longs combats urbains. Aux côtés de l'aviation italienne et appuyée par l'Aviazione Legionaria, la légion effectue de nombreux bombardements sur les villes espagnoles, avec entre autres celui de Guernica[36]. À partir de 1942, la Luftwaffe dispose de sa propre armée de terre constituée de nombreuses divisions d'infanterie appelée Luftwaffe Feld-Division. Deutschland, Germania and Der Führer, were organized into the SS-Verfügungs-Division with Paul Hausser as commander. Les troupes stationnées sur les côtes françaises sont ainsi retirées progressivement et transférées vers d'autres destinations pour mener d'autres opérations[68]. Une fois ces conditions remplies, ils commencent un service de 12 ans dans l'armée, comme c'était l'usage dans l'empire allemand, cette période pouvant être ensuite reconduite par intervalle de deux ans jusqu'à un maximum de 18 ans.