le fils de Cronos a dispersé tous nos guerriers. Cependant Kébrionès, assis auprès de Hektôr sur le même char, vit au loin le trouble des Troiens et dit au Priamide Hektôr, tandis que nous combattons ici les Danaens, à l'extrémité de la mêlée, les autres Troiens fuient pêle-mêle avec leurs chars. Il ressort blessé des combats. Il parla ainsi et frappa du fouet éclatant les chevaux aux belles crinières ; et, sous le fouet, ceux-ci entraînèrent rapidement le char entre les Troiens et les Akhaiens, écrasant les cadavres et les armes. Ensuite, il ceignit sa poitrine d'une cuirasse que lui avait autrefois donnée Kinyrès, son hôte. Tu arriveras dans ta patrie sur un navire étranger, et là tu seras encore menacé par de nouveaux malheurs ; car tu trouveras des hommes orgueilleux qui consumeront tes richesses, et qui, désirant s'unir à ta chaste épouse, lui offriront les présents des fiançailles ; mais toi, tu puniras leur insolence. Mais le brave Akhilleus n'a ni souci ni pitié des Danaens. 15 pages / 5097 mots Chant 7 Env. Il parle avec le devin Tirésias qui lui donne des indications pour rentrer chez lui. Hécamède, à la belle chevelure, leur prépare un doux breuvage. Notre père t'en donnera la plus grande partie pour notre affranchissement, s'il apprend que nous sommes vivants sur les nefs des Akhaiens. Grâce à une machination de Cupidon et Vénus, Didon est tombée amoureuse d'Énée. Et Akhilleus aux pieds rapides lui répondit : - Divin Ménoitiade, très-cher à mon âme, j'espère maintenant que les Akhaiens ne tarderont pas à tomber suppliants à mes genoux, car une intolérable nécessité les assiège. The millennial story of the Trojan War takes on new life, conveyed through the sharp and elegant performances of ten remarkable artists. Les Troyens se retournent et s’opposent aux Grecs, qui, de leur côté, renforcent leurs épais bataillons. Chant 12 Hector et les Soudain, il brandit une longue javeline, la lance avec force, et, dirigée vers la tête, sans dévier elle frappe le sommet du casque. ». Et il vint à pied jusque dans Ilios. », « Pourquoi, répond Nestor, Achille prend-il compassion des enfants des Grecs qui tombent sous les traits ennemis ? Il dit, et dépouille le noble fils de Péon. L'ouverture du chant V (v.1-42) a posé le problème de la composition de l'Odyssée du fait de l'ouverture du chant I par une première assemblée des dieux, plus développée (v.11-95). Socos alors, se retournant aussitôt, s’abandonne à la fuite ; mais, à peine est-il retourné, qu’Ulysse l’atteint par derrière, et lui plonge entre les deux épaules un javelot qui ressort par la poitrine. Il parla ainsi, et il renversa Tymbraios de son char, l'ayant frappé de sa lance à la mamelle gauche. Il parla ainsi, et il lança sa longue pique qui ne se détourna pas du but, car le coup atteignit la tête du Priamide, au sommet du casque. Mais Achille veut jouir seul de sa valeur. Déjà les plus braves gisent sur leurs nefs, frappés ou blessés. Les plus robustes et les plus braves gisent dans leurs nefs, frappés ou blessés par les mains des Troiens dont les forces augmentent toujours. Tandis que cette digression se déroulait, Le récit millénaire de la guerre de Troie se gonfle d’un nouveau souffle, porté par les gestes élégants et acérés de dix interprètes … Autour de L'Enlèvement au sérail : L'Enlèvement au sérail de Mozart • Discographie sélective de L'Enlèvement au sérail, première partie • Discographie sélective de L'Enlèvement au sérail, seconde partie
Il dit : le prudent Nestor n’hésite pas ; il monte sur son char, et Machaon, fils d’Asclépios, médecin habile, se place à ses côtés. Cependant Ajax arrive près de lui, couvert de son bouclier, semblable à une tour ; il s’arrête près d’Ulysse, et soudain les Troyens s’enfuient en désordre. la base de son sein nu (11, 803). (11, 855-856). Et voici qu'un lion survient qui enlève la proie, tandis que les loups s'enfuient épouvantés. Après avoir satisfait et la faim et la soif, je tâchai, par mes discours, de vous engager à nous suivre ; vous le désiriez tous les deux, et vos pères vous donnaient d’utiles avis : le vieux Pélée recommandait à son fils Achille de se montrer toujours vaillant, de surpasser tous les héros ; et voici ce que te disait Ménétios, fils d’Actor : Mon enfant, Achille l’emporte sur toi par la naissance, mais tu es plus âgé que lui ; il te surpasse en force, mais tu peux lui donner des conseils prudents, l’avertir et le diriger : il t’obéira du moins dans les bonnes choses. Et il appela son compagnon Patroklos. Il continue à paître la moisson, sans se soucier des faibles coups qui l'atteignent, et se retire à grand'peine quand il est rassasié. Vers midi, arrivés sur les bords sacrés de l'Alphéos, nous fimes de grands sacrifices au puissant Zeus, offrant aussi un taureau à l'Alphéos, un autre taureau à Poseidaôn, et une génisse indomptée à Athènè aux yeux clairs. Sur une haute colline, située près des rivages de l’Alphée, est la ville de Thryoessa, voisine de la sablonneuse Pylos : nos ennemis vinrent l’assiéger, et brûlaient de la détruire ; mais tandis qu’ils traversent la plaine, Athéna, cette nuit même, accourt de l’Olympe, et nous annonce qu’il faut prendre les armes. que du moins il t’envoie suivi des phalanges thessaliennes, pour qu’un rayon d’espoir reste encore aux enfants de Danaos ; qu’il te permette de porter dans les combats ses armes magnifiques, afin que les Troyens, croyant voir en toi ce héros, s’éloignent des batailles, et que, dans leur détresse, les malheureux Grecs puissent du moins respirer, qu’ils aient un seul instant de repos. qu'il place sur un tertre et couvre des armes étincelantes. Le fils du roi de Troie, Pâris, a enlevé Hélène, l Bientôt après, Agamemnon saisit Pisandre et le brave Hippolochos, nés tous les deux du belliqueux Antimachos. Quand Hélios resplendit sur la terre, nous courûmes au combat, en suppliant Zeus et Athènè. … Le lion, l'ayant saisie de ses fortes dents, lui brise le cou, boit son sang et dévore ses entrailles. Cependant l’Atride élève la voix, commande aux Argiens de ceindre leurs armes, et lui-même se revêt de l’airain étincelant ; il entoure ses jambes de riches brodequins, que fixent des agrafes d’argent ; il adapte ensuite à sa poitrine la cuirasse que jadis lui donna Cinyrès comme un gage d’hospitalité. Chant 3 Quand tous, de chaque côté, se furent rangés sous leurs chefs, les Troiens sâavancèrent, pleins de clameurs et de bruit, comme des oiseaux. ou succomberont-ils, domptés par le fer de ce héros ? Il parla ainsi, et le cavalier Gérennien Nestôr lui obéit. Ah ! Chant 11 Exploits d'Agamemnon. Il ressort blessé des combats. Poussez droit vos chevaux aux durs sabots sur les robustes Danaens, afin de remporter une gloire sans égale. Hector se précipite dans les rangs ennemis, accomplissant des prodiges de valeur par sa lance et la rapidité de ses coursiers ; il renverse des phalanges entières de jeunes guerriers. Séduction Après avoir égrené, dans une première saison, les destins des dieux et héros de la mythologie grecque, puis les grands chapitres de l’Iliade, François Busnel se remet dans les pas d'Homère pour conter l'errance d'Ulysse après la guerre de Troie, et les efforts du héros pour regagner son royaume. In the hands of director Marc Beaupré and music designer Stéfan Boucher, The Iliad becomes a choreography of fights, a chant with haunting rhythms. Ainsi des loups affamés, sur les montagnes, hurlent autour d'un vieux cerf qu'un chasseur a blessé d'une flèche. A sa vue, le généreux Diomède frémit ; il s’approche d’Ulysse, et lui dit : « Cette tempête qui roule vers nous, c’est le furieux Hector ; mais il faut l’attendre : repoussons-le, en restant inébranlables. Et le Roi des hommes, Agarnemnôn, frissonna; mais, loin d'abandonner le combat, il se rua sur Koôn, armé de sa lance solide. Hector au loin recule aussitôt, et se mêle à la foule ; il tombe sur ses genoux, et, de sa forte main, s’appuie sur la terre : un sombre nuage couvre ses yeux. ». Et comme nous partagions le butin, en faisant des sacrifices, les Épéiens survinrent, le troisième jour, en grand nombre, avec leurs chevaux aux sabots massifs, et les deux Molionides, jeunes encore, et inhabiles malgré leur force et leur courage. Comme il s’avançait, je le frappe de ma pique d’airain, il tombe dans la poussière. Arrache cette flèche de ma cuisse, baigne d'une eau tiède la plaie et le sang qui en coule, et verse dans ma blessure ces doux et excellents baumes que tu tiens d'Akhilleus qui les a reçus de Kheirôn, le plus juste des Centaures. Le père du monde ne s’en inquiète point ; assis à l’écart, loin de tous les immortels, il se réjouit dans sa gloire, en contemplant et la ville des Troyens, et les vaisseaux des Grecs, et l’éclat de l’airain, et ses guerriers qui tuaient, et ceux qui étaient tués. Ce site est protégé par les lois internationales sur la création intellectuelle. Le 11/09/2018 SÉRIE L’Iliade d'Homère - du mythe à la philosophie (4 épisodes) Épisode 2 : Avant la philo, le chaos. il ne sait pas quel deuil est répandu dans toute l’armée. » Nadine dit : 13.12.2018 à 15:07 Il mâa fallu une dizaine de lignes pour mâassurer que non, je ne lisais pas Homère mais votre pastiche! des deux guerriers qui soulagent nos maux, Podalire et Machaon, l’un, je crois, est blessé, et repose dans sa tente, implorant lui-même le secours d’un médecin habile ; et l’autre, au milieu des combats, s’oppose à la fureur des Troyens. ), le fusain • La Vierge à l'Enfant avec Sainte Anne (1508-1510 ?) Et Iris aux pieds rapides s'approcha et lui dit : - Fils de Priamos, Hektôr, égal à Zeus en sagesse, le Père Zeus m'envoie te dire ceci : Tiens-toi en repos, et ordonne au reste de l'armée de combattre l'ennemi, aussi longtemps que tu verras le Prince des peuples, Agamemnôn, se jeter furieux aux premiers rangs des combattants et rompre les lignes des guerriers ; mais dès que l'Atréide, frappé d'un coup de lance ou blessé d'une flèche, remontera sur son char, Zeus te rendra la force de tuer, et tu tueras, étant parvenu aux nefs bien construites, jusqu'à ce que Hélios tombe et que la nuit sacrée s'élève. Ce guerrier l’entendit du fond de sa tente ; il accourt, pareil au dieu Arès, et ce fut la première cause de son malheur. Que veux-tu de moi ? Chant 11 Éôs quitta le lit du brillant Tithôn, afin de porter la lumière aux immortels et aux vivants. du roi Mézence, dépouilles qui te sont offertes en trophée. ». Ainsi, lorsque de jeunes chiens pleins d’ardeur pressent un sanglier qui sort de la forêt profonde en aiguisant ses défenses contre ses mâchoires recourbées, les chiens le cernent de toutes parts, et, malgré le grincement de ses dents, quoiqu’il soit terrible, ils ne reculent point; ainsi les Troyens se précipitent autour d’Ulysse, chéri de Zeus. Agamemnon poussait de grands cris, les pressait sans relâche ; ses mains invincibles étaient souillées de poussière et de sang. Allâalba, Zeus invia sul campo la Discordia (= Eris) a scatenare la lotta e la guerra riprende. Ayant ainsi parlé, il frappa le bouclier arrondi, et la lance solide perça le bouclier étincelant, et, à travers la cuirasse habilement travaillée, déchira la peau au-dessus des poumons ; mais Athènè ne permit pas qu'elle pénétrât jusqu'aux entrailles. Tout autre l'eût soulevée avec peine quand elle était remplie, mais le vieux Nestôr la soulevait facilement. Tant que dure le matin, et que s’élève l’astre sacré du jour, les traits atteignent les deux armées, et la foule tombe ; mais à l’heure où le bûcheron apprête son repas dans les halliers de la forêt, quand ses bras se sont lassés à couper les arbres élevés, quand la fatigue se fait sentir, et que le désir de prendre une douce nourriture s’est emparé de son cœur, alors les enfants de Danaos, poussés par leur propre valeur et, dans les rangs, excités par leurs compagnons, rompent les phalanges des Troyens. Et la biche accourt, mais elle ne peut les secourir, car une profonde terreur la saisit ; et elle s'élance à travers les fourrés de chênes des bois, effarée et suant d'épouvante devant la fureur de la puissante bête féroce. Et nous les conduisimes, pendant la nuit, dans Pylos, la ville de Nèleus. Mais, dis-moi, brave et généreux Eurypile, pourront-ils résister à ce formidable Hector ? Et le Laertiade les abandonna, et il blessa de sa lance Kharops Hippaside, frère de l'illustre Sôkos. Le conseil d’un ami est toujours salutaire. Akhaiens, et ils périront devant les nefs noires. Attend-il que les nefs rapides soient en proie aux flammes, malgré les Argiens, et que ceux-ci périssent jusqu'au dernier ? 16 pages / 5395 mots Chant 11 Ulysse part de l'Hadès et revient chez Circé. Et elle descendit des sommets de l'Ida vers la sainte Ilios, et elle trouva le fils du belliqueux Priamos, le divin Hektôr, debout sur son char solide. Mais, comme ils traversaient les plaines, Athènè, pendant la nuit, descendit vers nous du haut de l'Olympos pour nous appeler aux armes ; et elle rassembla aisément les peuples dans Pylos. Et je le perçai de ma lance d'airain, comme il s'élançait, et il tomba dans la poussière ; et je sautai sur son char, et je combattis aux premiers rangs ; et les magnanimes Épéiens s'enfuirent épouvantés, quand ils virent tomber ce guerrier, chef des cavaliers, le plus brave d'entre eux. Toutefois il exhorte encore les siens, et crie d’une voix forte aux enfants de Danaos : « O mes amis, princes et chefs des Argiens, c’est à vous de repousser l’affreuse guerre loin de nos vaisseaux rapides, puisque le prudent Zeus ne permet pas que durant tout le jour je combatte les guerriers troyens. Soudain elle rassemble dans Pylos non des soldats qui refusent de combattre, mais des guerriers pleins d’ardeur pour les batailles. Tandis qu’il roulait ces pensées dans son âme, surviennent les phalanges des Troyens ; ces guerriers l’environnent, et placent au milieu d’eux celui qui sera leur fléau. Il dit, et, soutenant par le milieu du corps ce pasteur des peuples, il le conduit dans la tente : un serviteur qui les aperçoit déploie des peaux de bœuf ; Patrocle y étend le héros, puis, armé du fer, il coupe le trait cruel, et l’arrache de la cuisse : aussitôt, avec une onde tiède, il étanche le sang noir qui coule de la blessure, et il applique une racine amère qu’il à broyée dans ses mains, remède salutaire, qui calme toutes les douleurs. Et le serviteur du vieillard, Eurymèdôn, détela les chevaux. Sous le bras de l’Atride, les uns tombaient la tête renversée ; les autres, le front dans la poussière ; car, dans sa fureur, il se précipitait avec sa lance comme un furieux. Le premier, j’immole un de leurs chefs, et m’empare de ses coursiers : c’était le brave Moulios, gendre d’Augias : il avait épousé l’aînée de ses filles, la blonde Agamède, qui connaissait toutes les plantes salutaires que nourrit la terre féconde. Et ce bouclier était suspendu à une courroie d'argent où s'enroulait un dragon azuré dont le col se terminait en trois têtes. Et il mit un casque chevelu orné de quatre cônes et d'aigrettes de crin qui s'agitaient terriblement. Et il cria trois fois aussi haut que le peut un homme, et le brave Ménélaos l'entendit trois fois et dit aussitôt au Télamônien Aias : - Divin Aias Télamônien, prince des peuples, j'entends la voix du patient Odysseus, semblable à celle d'un homme que les Troiens auraient enveloppé dans la mêlée. Cependant, quoique à pied, je me distinguai parmi nos cavaliers ; car cette émulation était inspirée par Athéna. Ainsi ce malheureux, en secourant ses concitoyens, s'endormit d'un sommeil d'airain, loin de sa jeune femme dont il n'avait point vu le bonheur. Dans le même temps, Ulysse enlevait aussi les dépouilles d’Hypeirochos et d’Hippodamos. Dès sa plus tendre enfance, Cissée, son aïeul maternel, l’éleva dans son palais ; Cissée, le père de la belle Théano. Ah ! La pointe d'airain ne pénétra point et fut repoussée, et le triple airain du casque que Phoibos Apollôn avait donné au Priamide le garantit; mais il recula aussitôt, rentra dans la foule, et, tombant sur ses genoux, appuya contre terre sa main robuste, et la noire nuit couvrit ses yeux. Et ils combattirent de nouveau, tels que des flammes ardentes. ». L’Iliade relate, dans l'ordre chronologique, six journées et nuits de la guerre ; le chant XXIV se déroule douze jours après les événements du chant XXIII [4]. Hector, à la tête de ses phalanges, est couvert d’un immense bouclier.