Cuba continuera depuis à être sous la dépendance de Washington jusqu'à la révolution de Castro, et les dictateurs recevront à plusieurs reprises le soutien des États-Unis. En 1908 est lancée la revue Bohemia à La Havane, encore en activité, et qui reste à ce jour le plus ancien périodique du pays. Les tensions entre les deux pays atteignent leur paroxysme lors de la crise des missiles d'octobre 1962. Pour plusieurs d'entre elles, de nombreux cadavres jonchent le sol. Selon les opposants au régime, le rôle de ces organisations consiste à encadrer, surveiller et endoctriner la population, tout en diffusant la propagande du gouvernement. Fidel Castro organise alors le mouvement du 26 juillet dont le but est de renverser Batista. Le commerce avec les États-Unis domine l'économie cubaine pendant la première moitié du XXe siècle, permettant au gouvernement américain d'asseoir son influence politique sur l'île. Il engage, avec son bras droit Antonio Guiteras (en), d'importantes réformes : L'idéologie du régime est un nationalisme selon le slogan « Cuba aux Cubains ». Cependant, le principe général du Comecon étant fondé sur la spécialisation régionale ou nationale de la production, la politique économique ne fait que renforcer la dépendance de Cuba vis-à-vis de la production sucrière. Toutefois, un système de câble souterrain serait actuellement en chantier pour permettre à Cuba de se connecter à Internet à travers le Venezuela[154]. La première histoire enregistrée de Cuba date de retour au 27 Octobre 1492 quand Colomb Il aperçut l'île lors de son premier voyage de découverte, et il a réclamé le nom de domaine Espagne. Entre 1790 et 1820, près de 325 000 esclaves arrivent à Cuba, dont 100 000 pour la seule période 1817-1820, soit 4 fois et demie plus que sur les trois décennies précédent 1792[9]. Un second front nommé Frank País, sous le commandement de Raúl Castro, fut ouvert dans le nord de l'actuelle province de l'Oriente, et les actions de guérilla se propagèrent dans d'autres régions. L'explosion du cuirassé Maine (février 1898), en rade de La Havane, provoque une guerre entre l'Espagne et les États-Unis. Jusqu'en 1540 environ, l'île sert de base d'opérations pour la conquête du continent américain, fournissant aussi bien des hommes (Herńan Cortés part de Cuba, en 1519, pour son expédition au... 4.3. Les Américains évacuent l'île en 1902, et le gouvernement se constitue sous la présidence de Tomás Estrada Palma. Les premiers esclaves africains arrivent à Cuba en 1513, deux ans après les Espagnols. Le dictateur essaya de gagner du temps en promettant de tenir des élections. Leurs plantations ont de plus été dévastées par les cyclones de 1848. L'intégration économique de Cuba, qui intègre le Comecon en 1972, aux pays d'Europe de l'Est s'opère de plus en plus par le biais de commissions bilatérales, Fidel Castro se réservant les domaines de la réforme agraire et de la santé. », « de la nature corruptrice de l'impérialisme, du, « Le capitalisme sacrifie l'homme. Malgré les appels à la démocratisation, la nomination d'une personnalité très orthodoxe comme numéro 2 du régime, José Ramón Machado Ventura, est interprétée plutôt comme un signe de durcissement, adressé notamment aux États-Unis. Il y a jusqu'à 50 000 hommes en permanence, et 300 000 soldats cubains[95] auront été présents sur le terrain en treize ans. En 1963, au cours de la guerre des sables qui oppose l'Algérie et le Maroc, Cuba apporte son soutien militaire aux Algériens. En 2005, F. Castro – conforté par une coopération de plus en plus étroite avec le Venezuela de Hugo Chávez, par une série de succès de la gauche latino-américaine tout au long de 2004 et par l'imminence d'autres basculements à gauche en 2005 – se convainc de la nécessité de refermer l'étroite ouverture économique et civile consentie à contre-cœur lors des années 1990. Les esclaves sont principalement des Yorubas de l'Ouest du Nigeria, (appelés Lucumí à Cuba, ce qui veut dire « Mon ami » en yoruba, et aussi Nago ou Anango), Bantous du Kongo ou Bakongos du Congo et de République démocratique du Congo, Arará, groupe kwa : Fons du Dahomey (actuel Bénin) et Nigeria, Ewes ou Eoué du Ghana et du Togo, Abakuá (ou abakwa, surnommés à Cuba nañigos), Carabalí de Calabar (Sud du Nigeria), Mandingues du Ghana, Efik de Dahomey, Bríkamo, Ejaghams, Ibibios, et autres ethnies du Sénégal, Angola, Liberia. Durant une décennie, Cuba connaît une situation sociale explosive, une situation économique problématique, une situation politique dangereuse. Les grèves se multiplient, les manifestations sociales tournent à l'émeute et sont réprimées souvent dans le sang. Histoire physique, politique et naturelle de l'ile de Cuba . Un an plus tard, le Parti uni de la révolution socialiste (PURS) est constitué à partir des ORI. Cherchant à faire tomber le régime, les États-Unis durcissent leur embargo contre Cuba (qualifié par ce dernier de « blocus américain »). C'est pourquoi nous ne sommes d'accord ni avec l'un ni avec l'autre. [...] Mais si l'on lit les journaux, on se rend compte que cet espace est extrêmement petit. En 1511, Diego Velasquez conquit l’île de Cuba et fonda plusieurs colonies, dont La Havane. Cette conférence marque l'entrée de pays latino-américains dans le mouvement des non-alignés. Les barbudos mènent une guérilla contre le pouvoir pendant deux ans. Le premier fournit chaque jour près de 100 000 barils de pétrole au second, tandis que plusieurs milliers de médecins cubains opèrent dans les dispensaires du Venezuela[127]. Le politologue cubain Rafael Hernandez, directeur de la revue Themas, constate une évolution dans la participation des citoyens à l'information, mais précise que de grands progrès restent à faire : « Une résolution du bureau politique à l'adresse des organes de presse les invite à recueillir l'opinion des citoyens. Le 30 octobre 2007, l'Assemblée générale de l'ONU condamne l'embargo pour la seizième fois, par 184 voix contre 4. Malgré le soutien des États-Unis — plusieurs bateaux américains débarquent à Cuba avec des armes et des volontaires, dont de nombreux vétérans de la guerre de Sécession — les Espagnols remportent une victoire sanglante face aux insurgés. Marxist History: Cuba (1959 - present) Archive created by Brian Baggins.. History Archive Ils sont arrêtés et jugés puis fusillés, en application de la législation anti-terroriste renforcée en vigueur depuis 2001[150]. Neto meurt en 1979, José Eduardo dos Santos lui succède à la tête de la République populaire d'Angola. Cuba est l'avant-dernière colonie européenne à abolir l'esclavage, en 1886, juste avant le Brésil. Le plus inquiétant, au regard des efforts consentis par la population cubaine, est que la réduction des émissions de CO2 fut finalement assez modeste, passant en dix ans de 10 à 6,5 millions de tonnes »[110]. En moins d’un demi-siècle, un Cubain sur huit choisit donc de quitter l’île et de tourner le dos à la Révolution castriste. nécessaire]. À partir de 1933, le nouveau président des États-Unis Franklin Roosevelt inaugure la « politique de bon voisinage » (Good Neighbor policy) avec l'Amérique latine et s'éloigne de la doctrine Monroe qui prévalait depuis 1823. Celui-ci devient en 1965 le Parti communiste de Cuba. Il a été soutenu financièrement par ses camarades dans le mouvement révolutionnaire. ». Des médias, même américains, soulignent que chaque accusé a droit à une défense équitable, à un avocat et des témoins, et que les procès sont publics[70]. La canne à sucre, apparue vers 1548 autour de Santiago, se répand au xviie s. et triomphe au xviiie siècle ; mais, pendant les deux premiers siècles de la présence espagnole, l'élevage reste l'activité dominante de l'île. Des milliers d'instituteurs sont envoyés dans les campagnes pour éradiquer l'analphabétisme, objectif atteint avant la fin de l'année[réf. À la fin 1960, 41 % des terres sont propriétés des coopératives ou de l'État. Les transferts d'esclaves du café vers le sucre sont massifs dans les années 1840[14]. Cuba - Cuba - Cultural life: Cuban culture has undergone a major transformation since the revolution, and the government has come to play a leading role in it. En juillet, après que le gouvernement américain a décrété des sanctions économiques contre Cuba, le dirigeant soviétique Khrouchtchev se déclare prêt à défendre l'île contre « les forces agressives de Washington »[51]. Près de 80 % du territoire sont constitués de plaines et de bas plateaux formés de roches calcaires, d'âge secondaire et tertiaire,... Cuba était, avant l'arrivée des Espagnols, en 1492, l'un des principaux centres de population amérindienne des Antilles. La reddition de l'armée espagnole est rapide. Le 20 mai 1902, les forces armées des États-Unis évacuent pour l'essentiel le territoire cubain et la République de Cuba est officiellement créée. Mais [...] il n'y a pas eu un seul cas de torture, d'assassinat ou de disparition politique. Il suspendit le paiement de la dette du pays. Les associations de masse constitueraient alors selon eux un des fondements de la démocratie participative. En mai 2003, la défense fait donc appel de la condamnation. 1-3, translated by S. Berthelot. Christophe Colomb, qui pense être arrivé aux Indes orientales, débarque le 28 octobre 1492 sur l'île de Cuba, lors de son premier voyage. Castro est influencé par l'écrivain et militant politique José Marti, mort pour la cause de l'indépendance en 1895. Jusqu'en 1540 environ, l'île sert de base d'opérations pour la conquête du continent américain, fournissant aussi bien des hommes (Herńan Cortés part de Cuba, en 1519, pour son expédition au Mexique) que l'équipement et le ravitaillement (farine et bétail). Une vague de travailleurs blancs arrive aussi à partir de 1840, amenés par les Anglais depuis l'Irlande, pour travailler dans les chemins de fer, sous concession anglaise. Dans la nuit du 15 février 1898, le Maine explose dans le port de La Havane, et 250 marins meurent sur le coup. La production sucrière cubaine, qui n'était encore que de 14 000 tonnes en 1790, atteint 148 000 tonnes par an sur la période 1841 à 1846 puis 266 000 sur la période 1855 à 1860. Le soulèvement, cette année-là, de Carlos Manuel de Céspedes, qui libère alors ses esclaves, marque le début de la « guerre de Dix Ans » (1868-1878). Selon le Livre noir du communisme, entre 8 000 et 10 000 autres personnes ont suivi dans les années 1960[66]. Alarmé, Batista lance une vaste offensive militaire et une prime de 4 000 dollars est offerte pour la tête du Che. Entre 1790 et 1867, Cuba importera au total 780 000 esclaves. Castro est devenu avocat en 1950. Un gouvernement militaire d'occupation est alors mis en place par les États-Unis le 1er janvier 1899 jusqu'en 1902[18]. L’histoire de Cuba est principalement connue après la découverte de l’île par Christophe Colomb le 27 octobre 1492. Ici comme ailleurs, la conquête produit un effondrement rapide de la population indienne. Devant la situation qui menace la stabilité de la république cubaine, il demande et obtient du parlement une prolongation exceptionnelle sans élection (1929-1933 de son mandat présidentiel). En juillet 1994, plus de 30 000 Cubains (les balseros) émigrent sur des radeaux vers Miami, pour des raisons politiques ou à cause de la crise économique que traverse Cuba[138]. Selon les chiffres fournis par Cuba, sept personnes sont mortes, 500 000 logements ont été détruits, et les pertes s'élèvent à dix milliards de dollars[159]. Since the creation of the Ministry of Culture in 1976, this role has expanded to include a network of professional and amateur cultural organizations throughout the country. L'avant-projet est débattu activement au sein du parti et des organisations de masse; selon Fidel Castro, 6 millions de personnes auraient participé à la discussion[102]. La dégradation qui s'ensuit pousse la population à des actes de désespoir : en juillet 1990, une cinquantaine de Cubains ayant trouvé refuge dans des ambassades étrangères à La Havane, la police cubaine pénètre dans l'enceinte de l'ambassade d'Espagne, provoquant ainsi une crise diplomatique aiguë entre les deux pays. En décembre 1933, Roosevelt signe la Convention de Montevideo sur les Droits et Devoirs des États, et renonce au droit d'ingérence unilatérale dans les affaires sud-américaines[19]. Deux ans de guerre firent 200 000 victimes soit 1/8e de la population. Dans l'état actuel de nos connaissances, elle ne commence réellement qu'avec l'arrivée, le 27 octobre 1492, de Christophe Colomb, qui aperçoit l'île de Cuba et y débarque lors de son premier voyage et la revendique au nom de l'Espagne. Ce fut une des initiatives et dans certaines de ces unités se trouvaient des gens qui humiliaient les homosexuels, qui considéraient qu’il fallait les faire travailler pour qu’ils deviennent des « hommes ». À la fin des années 1990, les relations économiques avec les États-Unis se développent : en 1998, le président Bill Clinton déclara que Cuba n'était plus une menace pour les États-Unis et assouplit l'embargo[89]. Un quota d'emplois est réservé aux Cubains. R. Castro dit « regretter » ce décès qui intervient alors que les relations avec Washington se sont tendues depuis l'arrestation en décembre 2009 d'un citoyen américain, accusé d'espionnage. Les « missions » de Cuba en Afrique, dans la Caraïbe et en Amérique latine, 4.4. En 1971, date de la fin du pont aérien, ces « Freedom flights » ont transporté au total 250 000 personnes. Cuba est leader mondial de la canne à sucre dès les années 1820[6], lors de l'arrivée du Brésil sur le marché mondial du café, à l'aide de l'importation de 43 000 esclaves par an[12] et la relance de la production haïtienne de café, soutenue par les Anglais puis les Français, deux événements qui génèrent un cycle de baisse des prix du café, divisés par quatre en vingt ans. nécessaire]. Cuba 1962: la crise des missiles. Après un premier soulèvement en 1525, qui les unit aux travailleurs amérindiens, leur nombre progresse très peu. 12 Août 1762 : Prise de La Havane par les Anglais. L'escalade de la violence, sur fond de crise sociale et économique achève de faire s'effondrer le régime. L'URSS se charge du pont aérien, et fournit également des avions MiG-21 avec des pilotes à l'armée cubaine. Le même jour, George W. Bush prononce à Miami un discours exigeant un changement de régime et des « élections libres à Cuba » ; ces propos sont alors jugés très provocateurs par le gouvernement cubain[142], jugeant que George Bush est « mal placé pour donner des leçons de démocratie ». L'île intervient militairement en 1976 en Angola et apporte, en 1977, une aide militaire massive au gouvernement éthiopien marxiste de Mengistu Hailé Mariam. Une grande partie est redistribuée au profit de cent mille paysans, et la moitié des terres du pays sont nationalisées[47].