Tous ses autoportraits sont des témoins de sa fierté. S'ensuit un séjour de plusieurs années aux Pays-Bas où, selon ce qu'en rapporte son fils Albrecht, il prend contact avec d'autres orfèvres du lieu. Il montre le père de Dürer vu de côté sur un fond vert foncé. Peut-être la tenue vestimentaire de haut range, à laquelle se réfèrent les mains gantées, est-elle un peu trop accentuée. À la fin du siècle, le peintre Giotto s'est fait l'interprète de François d'Assise : ses peintures montrent des … Il décède en 1502 dans la Ruhr et est inhumé à Nuremberg le 20 septembre. En dépit de cette créativité, il était condamné à vire dans un monde plein de souffrances, un monde contre lequel sa propre force créatrice ne pouvait rien. Nous ne sommes pas encore parvenus à pénétrer jusqu’à la propre expérience de Dürer. Pourquoi un être humain se dessine-t-il lui-même ? Albrecht Dürer l'Ancien (en hongrois : Ajtósi Dürer Albrecht, désigné en allemand comme Albrecht Dürer der Ältere, l'Aîné), né vers 1427 à Ajtós, près de Gyula dans le royaume de Hongrie, et mort avant le 20 septembre 1502 et inhumé à Nuremberg, est un orfèvre de Nuremberg en Allemagne. Le père de Dürer était un orfèvre hongrois qui s’était implanté dans le quartier artisanal de Nuremberg. Double coupe issue des possessions du cardinal. Ce tour qui dure quatre années, le mène tout d'abord à Colmar, ou Albrecht apprend la technique de la gravure sur cuivre avec les frères du grand graveur Martin Schongauer, alors décédé. Regarder Dürer dans un contexte historique n’est pas la même chose que se transporter dans son monde à lui. Autoportrait de Dürer et Hans Memling, Jésus Bénissant 1478 C'est une image sombre, peinte principalement dans des tons bruns, dans un contexte simple, mais le contenu ne l´est guère. Deux médaillons d'argent pour les musiciens de Nuremberg, 1471. Depuis son retour, Dürer avait reçu des commandes importantes de Frédéric III le Sage, duc-électeur de Saxe. La gravure de Dürer - Le Rhinocéros de Dürer est le nom généralement donné à une gravure sur bois d’Albrecht Dürer datée de 1515. La personne est assumée dans son individualité, sans idéaliser en rien les traits du visage, mais dans une retenue toute en silence et en plénitude. Il appelait ses portraits « Konterfei », un mot qui exprime avec plus de force la concordance entre l’image et le sujet. L’artiste l’a peint plus d’une fois. Il est à présent conservé dans l'Alte Pinakothek à Munichen Allemagne. En simplifiant à l’extrême, la peinture parait vouloir dire : « A Venise, j’ai pris mesure de ma propre valeur et j’attends maintenant que cette valeur soit ici reconnue, en Allemagne ». Le portrait de Madrid comporte une trace de doute. Le second autoportrait, actuellement accroché au Prado, à Madrid, montre l’artiste à l’âge de vingt-sept ans, habillé comme un gentilhomme vénitien. « Lorsque je fus en état de travailler proprement, [...] mon goût me porta plutôt vers la peinture que vers l'orfèvrerie [...] Mais il me laissa libre », Ce patronyme viendrait de son lieu de naissance, 'The Painter's Father', Albrecht Dürer the elder (c.1427 - c.1502), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Albrecht_Dürer_l%27Ancien&oldid=164030040, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Peut-être s’est-il posé cette question. C’est comme si l’un des éléments du chef-d’œuvre qu’il veut chaque fois réaliser était justement le regard du génie qu’il découvre dans ses propres yeux. La dernière modification de cette page a été faite le 31 octobre 2019 à 11:27. Deux ostensoirs devant accueillir une épine de la couronne de Jésus et une boule de plomb des lanières du fouet romain pour l'église du Saint-Esprit de Nuremberg. Il voyait en Luther un « instrument de Dieu ». Collection Rothschild. D'autres versions conservées au Städel à Francfort, dans une collection anglaise, et à la Alte Pinakothek de Munich sont considérées comme des copies. Le portrait des principaux personnages est fait, de toute évidence, de « seconde main » à partir de gravures ou portrait dont Dürer a pris connaissance. Plus tard, il a travaillé pour l’empereur Maximilien. Bernard von Reesent, un marchand de trente ans originaire de Gdańsk vivant et travaillant à Anvers, fut peint par le maître quelques mois avant que la ville ne soit ravagée par une épidémie de peste bubonique. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Parmi les nombreux motifs, l’un est identique avec celui qui incite quelqu’un à se faire portraiturer : il s’agit d’apporter la preuve qui le fera vraisemblablement « survivre », celle d’avoir un jour existé. Comment se formulait concrètement la question qu’il se posait à lui-même quand il se regardait dans un miroir, et comment y répondait-il vraiment, à cette question qui nous saute aux yeux chaque fois que nous regardons son visage peinte, et qui se lit en fait ainsi : « De qui suis-je l’instrument ? Elle décède à l'âge de 62 ans en 1514. Nous, qui regardons son portrait et tentons de nous imaginer la vie de l’artiste, nous nous sentons questionnés par ce regard. Il est incontestable que le tableau est issu de l'atelier de Dürer. Mais en même temps, je me demande combien des mots que je transcris ici il aurait pu comprendre dans leur acceptation présente. L'année suivante, le 4 juin 1468, la ville lui octroie le droit de s'établir comme Maître orfèvre et il s'établit alors définitivement à Nuremberg. Le tableau a subi des dommages, notamment sur l'arrière-plan. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint sur bois. Son art se rapprochait davantage que pour tout autre atriste avant lui d’une création nouvelle de la nature. Albrecht Dürer père initie son fils Albrecht le Jeune au métier d'orfèvre dès ses douze ans et lui apprend à se servir du burin et de la pointe. Avec le monogramme, la date de 1500 et une inscription en latin : « Moi, Albrecht Dürer de Nuremberg, j’ai peint mon propre portrait dans des couleurs impérissables à la vingt-huitième année de ma vie. Nous le regardons dans une perspective historique, comme un pont lancé sur tout un siècle. Cette reproduction d’art est proposée en open-édition chez Muzéo. Lettre d’Erasme adressée à Willibald Pirckheimer, 8 janvier 1525. Le Portrait de Hieronymus Holzschuher est une peinture à l'huile sur panneau de tilleul (48 × 36 cm) peinte par Albrecht Dürer, signée et datée de 1526. Le 12 mai 1475, il fait l'acquisition de la maison S 493 située au coin de la Haute Rue des Forgerons (Obere Schmiedgasse) et y emménage. Il était probablement exposé au public de façon continue à Nuremberg de juste avant la mort de Dürer en 1528 jusqu'en 1805, quand il a été vendu à la collection royale de Bavière[15]. Ensemble, ils forment comme un passage qui mène à l’œuvre tardive de Dürer. Jacob Fugger dit le Riche est un portrait réalisé par Albrecht Dürer vers 1518 pendant la 18e Diète d'Empire à Augsbourg. Comme dans l’autre autoportrait, il existe ici aussi un trait théâtral. A l’âge de vingt-trois ans, son fils était devenu en Europe le peintre le plus éloigné de l’esprit d’un artisan du Moyen Age. Ce portrait daté d'environ 1497 est réalisé par Albrecht Dürer fils alors qu'il a 26 ans, et représente son père alors âgé de 70 ans. Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. Il représente l’artiste dans un manteau de couleur soutenue devant un arrière-plan sombre. Deux ans séparent ces deux peintures qui représentent le même homme dans deux états d’âme de toute évidence différents. Le père de Dürer, Hongrois de naissance, était bijoutier. On présume qu'il y rencontre l'orfèvre Hieronymus Holper et qu'il travaille chez lui comme compagnon. L'historien Heinrich Kohlhaussen suggère en se basant sur une double-coupe (Doppelpokal, objet réalisé vers 1470-1480 et exposé au musée d'histoire de l'art de Vienne) qu'il attribue à Albrecht l'Ancien, des influences artistiques de Bourgogne où Albrecht aurait séjourné et accompli des travaux pour Philippe le Bon. L’autoportrait de Munich a été peint vers 1500. Il est difficile de croire qu'il ait laissé passer une seule journée de sa vie sans créer quelque chose, même lorsqu'il était en voyage. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Cette période d’un demi-millénaire peut sembler longue ou courte, selon la perspective ou l’état d’esprit de celui qui en parle. Bien qu'Albrecht Dürer l'Ancien ait connu la renommée, il est difficile de lui attribuer telle ou telle œuvre avec certitude. Avec la barbe, les cheveux longs et la main qui semble faire une bénédiction à la grecque, Albrecht Dürer nous fait penser à Jésus. Cette reproduction d’art est … La mort de ce père, en 1502, l’a beaucoup touché. A l'extrême droite du tableau, Raphaël peint son autoportrait (à gauche) à côté de Sadoma, un auteur de fresques. En 1490, la formation de Albrecht Dürer a pris finet il a peint son premier tableau cette année - "Portrait de père".Les 4 années suivantes, le jeune artiste a voyagé à travers l’Europe pour voir comment les gens vivent, pour acquérir de nouvelles impressions. Ce dessin fut exécuté durant le séjour de Dürer aux Pays-Bas (12 juillet 1520 - juillet 1521). La précision de son coup de crayon est parfaitement à l’œuvre dans cette gravure de 1515. Pour Dürer, qui voyait arriver la fin des temps, pendant que s’évanouissait le rêve de beauté de la Renaissance, qu’il avait lui-même rêvé à Venise, le style de ces bois gravés doit être sorti directement de l’instant historique vécu et il était tout aussi naturel que le son de sa propre voix. Ce portrait fut popularisé et diffusé par une eau-forte du graveur Wenceslas Hollar. Son costume vénitien et le paysage alpestre que l’on voit par la fenêtre signalent que la composition se réfère à son expérience de jeune homme à Venise. Cette peinture ne peut donc vouloir dire « Je me vois en Christ », mais bien « Par la souffrance dont j’ai fait l’expérience, je m’efforce de suivre la voie du Christ ». À dix-huit ans, Albrecht Dürer entreprend son tour de compagnonnage, avant de partir, il peint les portraits de ses parents sous forme de diptyque. C'est là qu'il aurait pris le nom de Dürer[Note 1]. Après la mort du souverain, Dürer effectue un voyage en Hollande, dans le but de faireconfirmer sa charge par Charles Quint. Dans aucun de ses autoportraits, Dürer, de toute évidence ne parvenait à se prendre pour ce qu’il était réellement. Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. Un ajout postérieur en haut de page 1508 A. d. a semé la confusion avant que l'examen du style du dessin ne fasse remonter la création à bien avant, probablement vers 1480. C’est alors qu’il a réalisé sa première suite de gravures sur bois pour un public populaire relativement large, sur le thème de l’Apocalypse. En 1489, lui et Hans Krug l'Ancien ont achevé deux gobelets pour Frédéric III. Portrait of Erasmus is a late period 1526 copper engraving by the German artist Albrecht Dürer.The portrait was commissioned by the Dutch Renaissance humanist Desiderius Erasmus of Rotterdam (c.1466-69 – 1536) when the two men met in the Netherlands between 1520 and 1521. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint … Dans le portrait de son père (1497), Dürer réussit le tour de force de concilier l'intimité et la monumentalité. ce dernier est peint sous les traits de Pérugins, un ds maîtres de Raphaël. Comment s’explique la différence frappante entre les deux peintures ? Suivant les critères actuels, ce style semble désuni dans son mélange de gothique, de renaissance et de baroque. Les portraits du Fayoum sont des portraits que l’on trouve dans des tombeaux égyptiens, probablement peints par des Grecs, du ier au ive siècle, à la place traditionnelle du masque mortuaire. Si cette période semble longue, alors le monde dans lequel il vivait et la conscience de ce monde paraissent si loin qu’aucun dialogue n’est plus possible. Voyait-il ce qui le différenciait du père comme une chose inévitable qui lui était imposée, ou bien comme l’expression d’une décision personnelle et libre, dont il ne pouvait savoir si elle était correcte ? L’image est fondée sur une description écrite et un bref croquis par un artiste inconnu d’un rhinocéros indien, débarqué à Lisbonne plus tôt dans l’année. Il y fait son apprentissage de compagnon jusqu'en 1467, date à laquelle il s'établit comme artisan indépendant et s'installe dans l'arrière-maison de Johannes Pirckheimer, père de l'humaniste et juriste Willibald Pirckheimer qui sera plus tard aussi mécène d'Albrecht Dürer fils. Il porte un bonnet de fourrure sombre où dépassent des cheveux ondulés à peine grisonnants. En 1492, il part pour Linz pour présenter des ouvrages d'orfèvrerie à l'empereur Frédéric III dont le détail des objets n'est pas connu (selon une lettre envoyée depuis Linz à son épouse, lettre conservée au Germanisches Nationalmuseum). S’il en a été ainsi, ce n’est pas le sentiment de sa propre supériorité qui l’a conduit à se comparer à Dieu le Père, mais la conscience de ce qui était de toute évidence sa propre créativité. La jeune femme, parée d’un collier de perles et de pierres noires, jette un regard intense et semble esquisser un sourire de ses lèvres charnues. L'Autoportrait (ou Autoportrait à vingt-huit ans, portant un manteau avec col en fourrure [1]) est une peinture sur panneau de bois par Albrecht Dürer, artiste de la Renaissance allemande. Il était profondément religieux, et bien que partageant dans une certaine mesure les tendances de la Renaissance qui la portraient plutôt vers la science et la raison, sa religiosité était du genre traditionnel. 896.1.49. Quand il est nécessaire de le différencier de son père Albrecht Dürer l'Ancien, beaucoup moins … Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. En chemin, il arrive vers 1444 à l'âge de 17 ans à Nuremberg. Les deux autoportraits expriment cette inconciliabilité. En 1500, dans le sud de l’Allemagne, des milliers de gens croyaient venue la fin du monde. Il tient en ses mains une chaînette ou chapelet, muni de boules de couleur corail, tandis que son regard pensif se tourne vers le lointain. Toutes trois sont vénitiennes, ou peut être pour la première lombarde. Brève biographie d’Albrecht Dürer. À cette période, Dürer réalise davantage de gravures que de toiles peintes. J-C.), un philosophe grec qui méditait sur le perpétuel écoulement des choses. Alors qu'il se trouve à Bruxelles, il évoque Erasme dans son Journal de voyage, entre le 28 août et le 2 septembre 1520 ; il lui offre une Passion sur cuivre et ajoute quelques lignes plus loin : "Ich hab den Erasmum Roterodam[um] noch einmahl conterfet" (j'ai fait un nouveau portrait d'Erasme de Rotterdam). Alors qu'il est âgé de 52 ans, ce dernier écrit dans ses Chroniques familiales qu'il ne reste plus de vivants que Endres, né en 1484 et orfèvre, et Hans, peintre et graveur né en 1490. Cette oeuvre est un dessin de la période de la renaissance appartenant au style dessin de maître.. Contrairement à la mode, ici Dürer se place de face en plein centre de la toile, regardant tout droit. Mais, en son for intérieur, il demeurait un artisan à la manière du Moyen Age. Au premier plan, Raphaël représente Héraclite (550 - 480 av. Deux gobelets d'argent pour l'empereur Frédéric III, 1489. Beaucoup d'autres œuvres sont documentées, mais ne peuvent lui être attribuées avec certitude. Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. L’indépendance de Dürer était parfois inconciliable avec sa foi religieuse encore à demi figée dans le Moyen Age. Miracle de l’observation ciblée et de la précision du dessin, la célèbre aquarelle, qui transcrit fidèlement chaque doux filament de la fourrure du mammifère, a été créée en 1502 par le peintre, graveur et théoricien de la Renaissance allemande, Albrecht Dürer. Son intention n’avait sûrement rien de blasphématoire. Gravure au burin H. 25 cm, l. 19,7 cm, Nantes, Musée départemental Dobrée, inv. Dürer était très conscient de sa propre image et peint deu… Et même si ce n’est pas prouvé, il est vraisemblable que Dürer ait voulu cette comparaison ou qu’il ait tout au moins souhaité qu’elle vienne à l’esprit de l’observateur. Aucun autre avant lui n’a peint autant d’autoportraits. La faim, la peste et plus récemment la syphilis pesaient beaucoup sur les esprits. Au dos figurent les armoiries des Dürer-Holper. Elle est conservée à la Gemäldegalerie de Berlin. modifier - modifier le code - modifier Wikidata Le Portrait de Barbara Holper (Portrait de la mère) est une peinture à l'huile sur panneau (47 x 38 cm) d' Albrecht Dürer, datant de 1490 environ, et conservée au Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg. Ils auraient pu également être peints au cours du même mois de la même année, car ils se complètent l’un l’autre. Ce qui rendait la chose exceptionnelle, c’est qu’il avait conscience de son génie. L’œuvre présentée est signée comme suit: “1497. Portrait de Lucas van Leiden – Albrecht Durer Albrecht Durer a peint le portrait de Lucas van Leiden au sommet de son talent. Je doute qu’un événement quelconque soit en mesure d’expliquer la différence des deux autoportraits. Un autre ouvrage conservé, une double-coupe conservée par le musée d'histoire de l'art de Vienne, lui a été attribué par Heinrich Kohlhaußen, alors directeur du musée, en se basant probablement sur un dessin d'une double-coupe similaire aujourd'hui perdue, qui faisait partie de la collection du cardinal Albert de Brandebourg. Chaque trait de cette œuvre témoigne de la maîtrise magistrale de l’artiste de la technologie,... Sorcière – Albrecht Durer Gravant “sorcière”, ici Dürer dépeint une sorcière laide, qui … Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Tout ce qui l’intéressait dans son travail, c’était le « comment ». A ce titre, ses autoportraits sont exactement à l’opposé de ceux de Rembrandt. Son autoportrait en Christ est ‘limage d’un Créateur qui se trouverait du mauvais côté de la Création, d’un Créateur qui n’a aucune part à ce qu’il a créé. Il devient le 4 avril de la même année 1467 citoyen de la ville de Nuremberg et obtient la charge d'assistant officiel auprès de Hieronymus Holper à l'Office de pesage et mesure d'argent (Silberwaagamt), et aux expositions d'objets d'orfèvrerie. Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. Son aptitude à reproduire un objet doit avoir fait l’imprssion d’un miracle sur ses contemporaiens, et le fait encore aujourd’hui si l’on songe aux aquarelles de plantes et d’animaux. Nuremberg a fait faire une copie quelques années plus tôt, qui a remplacé l'original exposé à l'hôtel de ville. Le fait qu’il ne la fasse pas pleinement sienne, qu’elle soit un peu comme un costume qu’il essaie, s’explique peut-être par sa filiation : il était tout de même le fils de son père. Des conflits sociaux s’aggravaient, qui allaient déboucher sur les révoltes paysannes. Le portrait a probablement été donné ou vendu par Dürer au conseil de la ville de Nuremberg. Ce conseil comprend 200 citoyens influents; certes ils ont peu de pouvoir réel, mais cette nomination est le signe de la célébrité grandissante de l'artiste. De celui qui regarde, il deviendra celui qui est regardé et c’est dans cette dualité que se situe certainement le secret ou le moteur de cette idée. Tout seul et le premier auquel peut s’appliquer ce jugement, il représentait l’avant-garde. Le 8 juin 1467, il épouse Barbara Holper, fille de Hieronymus, alors âgée de 15 ans. Au début du XIII e siècle, François d'Assise (dont le père faisait partie la riche bourgeoisie commerçante) a créé un nouveau courant de pensée au sein de l'Église, désignant la nature comme la « création de Dieu », la présentant par conséquent comme belle, respectable et méritant d'être contemplée. On lui attribue généralement le surtout de table connu sous le nom de Nef de Schlüsselfeld, une nef de table issue de la Fondation familiale Schlüsselfelder, prêtée et présente depuis 1875 au Germanisches Nationalmuseum. À la différence de la représentation précédente, son regard est tourné vers le spectateur. Ils renvoient au dilemme, à l’espace de remise en question, dans le cadre duquel agissait Dürer en tant qu’artiste. Sans parler de l’urgence dans l’expression du message, le style de ces xylographies nous prouve une fois de plus combien nous sommes aujourd’hui loin de Dürer. Une fois, il est resté en mer pendant six jours dans une petite embarcation pour étudier le cadavre d’une baleine comme le ferait un scientifique. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Les portraits sont ressemblants, les yeux agrandis, comme l’ Autoportrait de 1500 de Dürer. Le Portrait de Jakob Muffel est une peinture à l'huile sur panneau de bois transférée sur toile (48 × 36 cm), peinte par Albrecht Dürer en 1526. Premier portrait. Cette mise en scène peut se comprendre comme une façon d'affirmer une foi religieuse ou de donner une image pure de lui-même. Plus de cinq cents ans nous séparent de la naissance d’Albrecht Dürer (à Nuremberg, le 21 mai 1471). Il revient en 1455 à Nuremberg et entre dans l’atelier de l'orfèvre Hieronymus Holper qui devient son mécène et ami. Sa pose, la main qui retient le manteau, sa chevelure, l’expression du visage – ou plutôt le vide sacré qu’on lit sur ce visage – tout cela fait penser à un portrait du Christ, lorsqu’on tient compte des conventions iconographiques de l’époque. Peut-être que ce portrait est un demi-aveu disant que Dürer s’est en partie travesti, qu’il a l’intention de jouer un rôle nouveau. C’est le seul portrait qui est officiellement identifié par les historiens de l’art. Un dessin à la pointe d'argent, le Turnierreiter (Chevalier au tournoi), conservé au cabinet des estampes de Berlin, longtemps attribué à Albrecht Dürer fils, est aujourd'hui considéré par la plupart des chercheurs comme une œuvre d'Albrecht père ; c'est une page d'un Catalogue de Modèles[Note 2], probablement la copie d'un sceau de chevalier. Sans ses voyages en Italie, Dürer n’aurait jamais atteint ce sentiment d’indépendance et cette autonomie. Il a peint ce portrait quatre ans après son premier voyage en Italie. A partir de 1512, il est au service de l'empereur Maximilien Ier, dont il peint deux portraits (conservés àVienne et à Nuremberg). Le tableau représente le père vieillissant, vêtu de la même veste fourrée que sur le premier portrait, sur un arrière-plan teinté d'orange. Le jeune garçon dessinait depuis de nombreuses années, probablement depuis l'âge de trois ans, qui est l'âge où la plupart des artistes naturels commencent. Il y gagne rapidement en renommée et reçoit le 20 mars 1470, en même temps que l'orfèvre Nicolaus Rot, l'office de Vérificateur des Monnaies (Münzprobierer). Il est signé du monogramme de Dürer fils et daté de 1490. Nous nous approchons tellement de son visage et de son expression qu’il est difficile de croire qu’une grande partie de sa propre expérience nous est inaccessible. Le lieu de conservation de « Portrait d'homme » est Musée du Louvre (Collection Rothschild), Paris, France. Il est le père du peintre et graveur Albrecht Dürer, dit aussi le Jeune (Albrecht Dürer der Jüngere) afin d'éviter toute confusion, de l'orfèvre Endres Dürer et du graveur Hans Dürer. Il y mêlait toujours l’ambition d’y paraître autrement ou meilleur. Ils renvoient au dilemme, à l’espace de remise en question, dans le cadre duquel agissait Dürer en tant qu’artiste. Dans le coin supérieur gauche, elle porte l'inscription « EFFIGIES IACOBI MVFFEL AETATIS SVE ANNO LV SALVTIS VERO MDXXVI ». Plusieurs historiens de l'art considèrent cet ouvrage comme un des derniers du maître, sans que cela puisse être confirmé. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Erasmus was then at the height of his renown, and required representations of himself to accompany his writings. Habituellement, les portraits de la Renaissance représentent les modèles de trois quarts mais ici la vue est de face. Il est vêtu d'une longue veste brune, bordée de fourrure, avec un vêtement de dessous noir. La première question qui se posait à lui au niveau de la peinture et du voyage (il a voyagé aussi souvent qu’il a pu) était « où » ? L’expression de ses yeux ne concorde pas tout à fait avec la nonchalante élégance de la petite coiffe. Lorsqu’elle paraît courte, il semble possible de mieux comprendre Dürer, d’avoir un entretien imaginaire avec lui. Il me paraît important d’attirer l’attention sur ce point parce que trop souvent on présuppose avec une certaine suffisance parce que nous avons d’autant plus tendance à nous féliciter de son génie que nous soulignons davantage cette continuité. Albrecht Durer Senior à l’âge de 70 ans.” L'épreuve porte les marques des collections Férol et Brentano-Birckenstock. A cours de ce voyage, il a non seulement rencontré Giovanni Bellini, et découvert la peinture vénitienne, mais il s’est aussi rendu compte pour la première fois de la liberté spirituelle et de la respectabilité sociale qui pouvaient accompagner la situation de peintre. Celui-ci raconte : « Lorsque je fus en état de travailler proprement, [...] mon goût me porta plutôt vers la peinture que vers l'orfèvrerie [...] Mais il me laissa libre »[1]. Cette oeuvre est un dessin de la période de la renaissance appartenant au style renaissance flamande & nordique.. Le lieu de conservation de « Portrait de Bernard Van Orley » est Musée du Louvre (Collection Rothschild), Paris, France. Mais cette attribution n'ayant pu être confirmée, elle ne rencontra que peu d'écho et l'ouvrage exposé est attribué à l'heure actuelle à un maître anonyme de Nuremberg entre 1470 et 1480. Ils ont 18 enfants dont seuls trois survivent jusqu'à l'âge mûr, dont Albrecht Dürer né en 1471. Le père de Dürer était un orfèvre hongrois qui s’était implanté dans le quartier artisanal de Nuremberg. La particularité de celle-ci est que l’artiste n’a jamais vu de rhinocéros : il l’a dessiné à partir de la description de quelqu’un qui en avait croisé un en voyage. Lorsque j’évoque en moi les deux autoportraits, celui de Madrid et celui de Munich, je prends conscience du fait que moi, parmi mille autres, je luis l’observateur imaginaire dont Dürer a prévu l’intérêt, il y a 485 ans. 24 coupes d'argent plaquées or pour la ville de Nuremberg dont quatre avec couvercle, 1477. Le maître allemand n’acheva jamais ce portrait et ce comme on peut le remarquer au nœud sur l’épaule droite qui n’a pas encore était peint en noir. Monogramme d'Albrecht Dürer – 1498 * Trois femmes occupent une place particulière dans l'oeuvre de Dürer, 1471 – 1528. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint sur bois. Le dessin prouve qu’il était ce que nous appelons aujourd’hui un enfant-génie – et qu’il se trouvait lui-même passionnant et inoubliable. Parmi ses œuvres les plus anciennes, il faut classer un dessin à la pointe d’argent, exécuté alors qu’il n’avait que treize ans. Dürer indique donc implicitement … Son indépendance, jointe au style de son art, doit avoir procuré à Dürer un sentiment de pouvoir exceptionnel. L'œuvre fait 51 cm de haut sur 41 cm de large, peinte sur bois de tilleul, et est signée et daté dans sa partie supérieure : « 1497 ALBRECHT THURER DER ELTER VND 70 JOR ». Né vers 1427 à Eytas (Ajtós) près de Gyula en Hongrie, il entreprend une formation d'orfèvre avec son père après laquelle il part pour un long apprentissage qui l'amène aux Pays-Bas, et peut-être même jusqu'en Bourgogne.